Deadline - Nothing Besides Remains
Chronique CD album (48:00)

- Style
hard rock mélodique - Label(s)
Bad Reputation - Sortie
2018
Je les ai connus tout bébé avec leur premier EP, Heading West et son tubesque « Dance with style », puis suivi avec leur premier album, Fire inside, qui voyait la musique du groupe s'étoffer, voici Deadline de retour avec ce deuxième album.
L'attente a été relativement longue entre les 2 albums, même si le groupe a sorti un EP acoustique numérique en 2015. Le groupe pratique toujours son mélange entre hard rock et classic rock avec des influences aussi bien des années 70 que 80. Une dose de groove et de funk est également présente ici. Le chant de Arnaud Restoueix est toujours aussi époustouflant, haut perché et gorgé de feeling, on sent le mec qui peut faire ce qu'il veut avec sa voix mais qui n'en fait pourtant jamais trop.
L'efficace « Devil's In The Details » lance l'album, de façon assez agressive avec un petit côté AC/DC sans oublier d'être mélodique. « D.O.C » est un rock groovy et mélodique, avec un passage à la Led Zeppelin et un autre avec une guitare presque funk. « Fly trap » reste dans cette idée rock groovy et mélodique. « Nothing Beside Remains » est une chanson assez rapide et nerveuse avec une fois de plus une bonne de dose de groove. « Mercenary » change beaucoup la donne c'est un morceau lent et sombre sur lequel apparaît une guitare électro-acoustique, avec une guitare plus punchy sur le refrain, le chant d'Arnaud fait fortement à Robert Plant sur ce titre. Et pour continuer dans les contrastes « Man on a mission » est titre rapide, pêchu et assez nerveux doté d'un énorme solo. « Angry Destiny » est une intro sous forme d'un message téléphonique dit par une femme qui semble assez fâchée, qui lance « Natural born pimp » un rock groovy qui m'a fait penser à Van Halen mais doté d'un break quasiment funk. « Silent Tears (November 13) » est une ballade sombre qui parle bien évidemment des attentats du 13 novembre notamment celui du Bataclan, c'est plein de mélancolie, la fin du morceau est l'occasion d'une accélération qui voit les 2 guitaristes du groupe s'affronter. « Last Shot » alterne les passages typés ballade, lents, mélodiques, avec de la gratte acoustique et passages plus pêchus notamment l'énorme refrain qui fera son effet en concert c'est sûr. « Overdride » est un hard rock assez rapide et très entraînant. « Sleepless Nights » est très court morceau (1min44s) très lent et sombre qui referme l'album.
Nothing Besides Remains regorge de superbes guitares, le chant est toujours aussi bon, pour un très bon disque de hard rock mélodique et varié, doté d'un son qui colle au propos du groupe.
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