Gorilla - Treecreeper

Chronique CD album (47:00)

chronique Gorilla - Treecreeper

J'aurais pu vous faire une chronique uniquement en cris de gorille ou sous forme de dialogue entre Jane Goodall ou Dian Fossey et un trio de gorilles mais bon, c'eût été délicat à lire et comprendre. Donc je vais vous parler normalement de ce Treecreeper, album du retour de ce trio britannique qui était resté muet depuis 12 ans et Rock Our Souls (même s'ils ont quand même sorti un EP en 2016). Contrairement au docteur Goodall je ne suis pas un spécialiste de Gorilla que je découvre avec cet album.

 

Pour décrire simplement la musique du trio on pourrait dire que c'est un Motörhead qui aurait pris un virage stoner avec un Gene Simmons (Kiss) énervé au chant...

 

Le rapide et puissant « Scum Of The Earth » lance l'album à la Motörhead, et on se dit tiens ! Un bon Motörhead-like, sauf que « Cyclops » qui le suit est dans un registre planant, lent et psyché, juste qu'à un alourdissement pour passer à du lent et heavy et alterner entre les deux, et puis comme le groupe n'aime a priori pas la linéarité on a une accélération soudaine avec mini solos de batterie et de basse et la fin du morceau revient sur l'alternance psyché/heavy en mode lent. « Gorilla Time Rock n Roll » revient au speed motörheadien avec en prime des solos d'harmonica (sur un passage plus lent) et de gros solos de guitare cette fois qui suivent sur un passage speedé très énervé... Après ça la grosse surprise vient d'entendre le chant de petits oiseaux que l'on imagine sans peine tout mignons, « Treecreeper » semble (je n'ai pas les paroles) chargé d'un message écolo, c'est un titre assez lent rythmé mais bluesy avec de la wha-wha, comme on ne se fait pas et pour notre plus grand bonheur, ici aussi on a un passage speedé qui arrive via une accélération soudaine et qui permet à Johnny de nous sortir un gros solo, la fin redevient bluesy et les petits oiseaux et leur chant servent d'outro à la chanson. Avec « Mad Dog » on change encore d'ambiance, ce long morceau (plus de 7min 30s) commence lentement de manière heavy et doomesque puis accélère vers du mid tempo, en restant toujours bien heavy puis on a un long passage instrumental plein de variations de tempo (dont notre passage speedé pour un solo) puis on redescend pour la fin sur du lent et lourd. « Ringo Dingo » est un mid tempo qui a la particularité d'être chanté par Ryan, le batteur du groupe. « Terror Trip » est assez lent montre plus la facette psyché/stoner de Gorilla (mais si je vous qu'il y a une accélération soudaine, vous serez surpris?). On ne trouve «  Last In Line » que sur le CD qui après son début sur un bruit étrange devient un mid tempo heurté... On termine l'album comme on l'a commencé sur un titre à la Motörhead avec « Killer Gorilla ».

 

Cet album va ravir les fans de à la fois de Motörhead et de stoner, le mélange prend très bien ici, la grosses voix de Johnny colle vraiment bien et le propos reste somme toute varié.

 

Kong : Ouh, Ouh, ouhouh, Ouh !

Jane Goodall : Ah toi aussi tu aimes cet album Kong !

 

Treecreeper est disponible en CD digipak et vinyle (noir, orange, jaune avec splatter ou test press)

photo de Papy Cyril
le 20/06/2019

2 COMMENTAIRES

gulo gulo

gulo gulo le 21/06/2019 à 05:56:14

J'ai pas accroché autant que j'aurais dû vu le CV (Sir Admiral Cloudesley Shovell, miaaaaam), mais je retenterai, grâce à ton éclairage.
T'es VRP chez HPS, non ?

papy_cyril

papy_cyril le 21/06/2019 à 11:20:01

même pas (je suis client chez eux) mais en ce moment ce label sort ce que j'ai envie d'écouter !

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