Memories of a Dead Man - Maze

Chronique Maxi-cd / EP (25:12)

chronique Memories of a Dead Man - Maze

Pidji : 

"Hey Rémi ! (Oui c'est mon prénom)
Dis, tu voudrais pas t'occuper du prochain Memories of a dead man ?"
 
Moi : 
"Mouais, bon, j'étais pas plus fan que ça des précédents tu sais..."
 
Pidji : "Tu verras y'a des guests et tout, il est franchement bon !".
 
Moi : "Bon ok".
 
Voici en résumé les échanges qui vont feront comprendre que cette chronique était au départ un travail forcé imposé par le patron. Puis finalement, elle est devenue intéressante à faire parce que le groupe a pris une nouvelle dimension. Ouais, carrément, une nouvelle dimension. Je n'irai pas jusqu'à bombarder cet ep comme le meilleur de l'année (notamment parce qu'on est en février), mais Memories of a dead man a grandi, a gagné en diversité, et surtout a viré les aspects les plus grossiers de sa musique pour se concentrer sur ce qu'il sait faire de mieux.
 
Si l'empreinte Cult of Luna était sensible sur "Beyond the legend" malgré quelques tendances métalliques, elle est toujours présente sur quelques passages ("Spoken yet never heard"). Mais le groupe est loin de se faire croquer par les scandinaves.
Bien que dans la seconde moitié de "Commotion" on tombe sur un cliché postcore (malgré tout très puissant et prenant), les débuts ont de tendances HxC inattendues. Du -core on en retrouve sur "Lighthouse" avec les hurlements du chanteur de The prestige (groupe parisien, pour un timbre de voix entre Gallows et Bring me the horizon). 
 
A vrai dire, chez MOADM, il n'y a pas grand chose à redire sur les parties instrumentales, c'est toujours bien fait, et au pire peu passionnant comme "The other way around".
Par contre le chant n'était pas leur point fort... En invitant du beau monde ce problème se règle, sauf pour la 3e piste, trop molle, trop mélodique et du coup monotone pour être marquante.
Quant à la clôture sur "The great escape", le périple ne nous bouscule pas autant qu'on pourrait l'espérer (un glockenspiel, et un petit chant mélo enivrant ne suffisent pas) mais la conclusion demeure plutôt agréable grâce à une guitare entrainante.
 
Dans l'ensemble le groupe évolue doucement mais surement, en se diversifiant, et grâce à un son encore une fois de qualité. On profite pleinement de ce travail léché qui commence à nous dire que le prochain Memories of a dead man mérite d'être attendu.
En attendant, celui là mérite d'être entendu.
photo de Tookie
le 14/02/2011

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