The Blackout - Start the party

Chronique CD album (38:00)

chronique The Blackout - Start the party

Alors alors...

Tu vois ton cerveau ? Bon bah tu le débranches.
Tu vois la culture musicale que tu t'aies forgé avec le temps, les écoutes de milliers de groupes et autant d'albums qui te poussent aujourd'hui à être exigeant sur l'originalité de chacun des albums qui sortent ? Bon bah tu les oublies.
Tu vois cette petite moue sérieuse quand t'entends un groupe qui fait des trucs compliqués ? Bon bah tu la vires et tu colles un sourire sur ta gueule.
Tu vois cette bière  que tu bois ? Bah tu la bois jusqu'à la dernière goutte, et t'en reprends une dans le frigo.

 

Maintenant que tu as retrouvé ton état mental de lycéen, tu es prêt à apprécier The blackout qui sous ses airs de groupes de jeunes branleurs américains est un groupe de trentenaires gallois qu'avait déjà chroniqué avec beaucoup de justesse, un ancien collègue sur leur précédent album. Un album en 2011 de "néo-mielleux"...Un genre complètement dégagé pour l'album suivant puisqu'on s'approche bien plus du punk de la côte ouest que du néo californien. Et pourtant on pourrait croire que le groupe n'a fait que ça de sa vie à entendre les riffs, les choeurs qui ponctuent cet album...
Ce truc a des airs ensoleillés de fêtards, de porteurs du combo Marcel / Muscu / Tatouages / Casquette à l'envers / Bière dans un gobelet et des biatchs dans la piscine.

Bref, tu as pigé : du punk-rock mono-neuronal pour ado. Un ado que tu es peut-être cher lecteur, et dans ce cas tu as de la chance. Si tel n'est pas le cas, cela ne t'empêche pas d'écouter cet album aux réminiscences de The Offsrping, Sum41. Le genre de groupe qu'on aime entendre en faisant du skate et en buvant du Coca...mais que l'on regarde tristement vieillir et tenter de refaire un tube en reprenant les recettes de morceaux vieux de 20 ans.


Mais on s'égare du sujet principal : cet album à la con. Enfin, con ... pas vraiment  : parce que ça marche ! Certes, c'est comme lire la bio de Nabilla après s'être farci l'intégrale de Zola. Ce n'est pas le même niveau, on sent l'activité électrique du cerveau ralentir, mais les mecs ne sont pas là pour faire cogiter. 

C'est fun, plutôt varié, pas trop long, bien rythmé, efficace, avec du punk-rock dedans...mais pas que (des airs de pop, de l'acoustique etc.) et finalement on s'amuse bien. Après, c'est comme le Grand Huit : t'écoutes pas ça 10 fois, parce qu'à la fin tu n'en retires plus aucun fun, mais de temps en temps, avec des copains, ça fait du bien.

photo de Tookie
le 04/11/2016

1 COMMENTAIRE

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 04/11/2016 à 18:34:47

C'est tout moisi, subjectivement parlant. Pourtant j'ai deux neurones.

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