Aeris - Temple

Chronique CD album (28:22)

chronique Aeris - Temple

Lorsque j'ai reçu le cd – presse du groupe Aeris, j'ai pris plaisir à découvrir la pochette. Des dessins réalisés par Clémence Bourdaud (auteure chez le Chakipu) qui impose d'emblée un univers. Ajoutant à cela un patronyme d'une héroïne de Final Fantasy, cette nouvelle sortie pour la filiale du label de Magma ; a de quoi attirer l'attention.

 

Temple se divise en 3 parties distinctes Flame – Richard Horizon-Robot – Captain Blood (en plage unique). Histoire de marquer le fait que nous sommes en présence d'un concept. Par ailleurs, les membres d'Aeris viennent tous de groupes différents parmi lesquels, le Dead Projet, ou A Prison called Earth pour les plus notables. Bien qu'ici, Aeris semble être la bête à dompter pour Manuel Adnot leader chez Sidony Box (trio jazzy free, 3 albums au compteur) et penseur de l'affaire.

J'aime encore bien démarré un album par la fin (je fais comme je veux hin) et ça tombe bien puisque « Captain Blood » et en roue libre en fin de l'album. On a parlé de Magma, bon ... et Zappa quand même ! Bien que je ne soit pas un Zappayen convaincu – me suis arrêté à We only in it for the money (1968) et l'excellent The man from Utopia (1983) - , du Zappa, il y'en a dans ce captain... il en regorge. Du Zappa et du Doom fallait oser !

Manque un chant, un peu habité, pour bien emmener le tout.

 

Flame soit « Fire Theme », « Hidden sun », et « Rising light » propose un métal technique, stoner. Une entrée en matière percutante, percussive même avant une longue introduction (?) dès le second titre... 02 minutes 57 avant qu'il ne se passe quelque chose ; comme un trop long préambule au très court « Rising Light ». Un agencement inhabituel même pour ce genre d'album à séquences.
 

Richard Horizon-Robot propose une première piste intéressante bien que trop répétitive dans le thème. Le final est intéressant et il enchaîne sur un travail sur les cordes, on pense entendre une harpe. Ça donne un bel effet, mais de là à en faire un morceau en entier. Le plan aurait été judicieux dans la déferlante de la triplette d'entrée. Il faut attendre Robot pour pleinement goûter au jazz susmentionné ainsi qu'à un psychédélisme pleinement affiché. Là aussi, un chant emporterai la composition.

 

Au final, Aeris propose des choses sur ce deuxième opus, une forme d'inassouvissement aussi pour l'effort. Probablement que les musiciens aiment s'écouter... un peu trop. L'auditeur lambda, lui, aura du mal à s'y retrouver, le curieux restera sur sa faim après 3 titres, le fan du genre restera sur sa faim parce que l'album est relativement court.

 

photo de Eric D-Toorop
le 17/04/2014

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