Becoming The Archetype - The Physics of Fire
Chronique CD album (51:17)

- Style
Death metal progressif - Label(s)
Solid State Records - Date de sortie
18 juin 2007 - Lieu d'enregistrement Planet Red Studios
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Je vais vous avouer quelque chose avant que vous ne lisiez ma chronique : ma culture metal est assez limitée… Alors je peux vous dire que cette chronique a été difficile pour moi à écrire, n’étant pas une habituée du genre.
Ceci étant j’aime beaucoup les surprises, enfin quand on s’appelle Black Dahlia Murder ou Job For A Cowboy, comprenez alors mon scepticisme… Mot barbare pour dire que d’un point de vue de fan de metalcore et de metal limité, cet album ne m’a plus séduit que cela.
Il faut d’abord que je vous resitue le style du groupe : Becoming the Archetype est un groupe chrétien de death metal progressif nous venant d’Atlanta. D’ailleurs le nom du groupe lui-même est un extrait de la Bible. Le groupe existe depuis 1999 et aura déjà écumé beaucoup de scènes. Le précédent opus leur avait valu l’appellation de groupe metalcore dans la veine de Heaven Shall Burn (période avant Antigone). Ce nouvel album signe plutôt un tournant dans l’évolution du groupe en se voulant beaucoup plus progressif et death metal.
Verdict. Le tout est très mélo à souhait avec plein de soli, de couches de piano, …
La voix est parfaite en gueulé par contre ils auraient pu nous épargner les chants clairs MTV qui cassent totalement la dynamique de certains morceaux (« Fire Made Flash »)… Par contre, de temps en temps on trouve de très bons passages où les choeurs font aussi du gueulé et là on apprécie (« Enclure »). On sent beaucoup de maturité dans l’exécution des compos. Beaucoup de technique et un excellent calibrage par des titres comme « Construct and Collapse », ça blaste, des riffs hyper tranchants, des solis, une voix metal sans ces voix claires inutiles. Simple et efficace ! Dommage que tout l’album ne soit pas dans la même veine. Trop de changements de styles dans les compos, ça laisse un arrière goût d’avoir écouté quelque chose qui manque d’unité.
L’unité reste peut-être dans les textes tous… bibliques ou poétiques pourrait-on dire…
Pourtant, le producteur Andres Magnusson (Black Dahlia Murder, The Agony Scene, Scarlet) a fait une bonne production, tous les instruments sont correctement orchestrés.
Pour faire simple, l’album présente de bonnes perles mais manque de pêche ou de fil directeur dans la globalité.
1 COMMENTAIRE
thetriptych le 27/10/2007 à 13:11:42
Je mettrai plutôt 9 ou 8.5/10 à cet album qui fait voir la perfection de très près .
Non, les passages en voix claires ne gachent rien, ils ajoutent une richesse supplémentaire à l'album par leur utilisation judicieuse et non abondante. L'album regorge de ruptures rythmiques et les paroles de ces chansons sont à osculter attentivement.
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