Burnt by the sun - The Perfect Is the Enemy of the Good

Dans la série « le gros hardcore qui tâche et qui fait mal à tes noreilles », le label relapse fait bonne figure ; en effet on compte dans ses tablettes, notamment : napalm death, nasum, soilent green, The dillinger escape plan etc... Ici c´est à un groupe qui n´a pas encore acquis encore la reconnaissance des groupe susnommés (waouh, ça c´est classe comme mot !) : Burnt By The Sun.

Première constatation : nos petits ricains font dans le très, très lourd ; la voix sort d´outre-tombe, les riffs sont accrocheurs bien que pas très conventionnels par certains côtés et la double-pédale pose les bases dès le départ. Le batteur se révèle d´ailleurs 1 véritable parkinsonien et la rythmique hyper-speed récurrente contraste super bien avec les riffs distordus et zarbis qui l´accompagnent. Riffs que les Burnt By The Sun saupoudrent tout au long de cet album pour mieux nous en faire améliorer la saveur et le tout en alternant avec des passages au consonances plus « rock » (2012) et, si possible, avec des contretemps pour mieux nous laisser les bras ballants et la bave aux lèvres... Le son de cet album est tout à fait atypique et volontairement brut ; cela renforce d´autant plus le côté énervé qui prédomine. Les grattes (2 sur l´album pour 1 seul gratteux, dommage pour le live) restent la « marque de fabrique » de cet album avec ses coups de speed ahurissants, ses riffs bien barrés mais efficaces, son côté également lourd et « headbanguisant » (la fin de Rev 101 c´est carrément Armaggedon ! !) - la rythmique peut-être saccadée ou mega-speed ou encore mid-tempo et lourde - la basse est un peu trop en retrait à mon goût- la voix nous rappelle qu´ils sont pas là pour rigoler nos 4 compères de Burnt By The Sun et le tout ...

Bah le tout nous prouve qu´ils ont allègrement (rien à voir avec Patrice.... désolé) réussi leur coup, c-a-d bloquer la lecture de The perfect is the enemy of the good en mode « boucle » sur mon PC, et je vous souhaite la même punition ! ! - A noter les paroles politisantes qui sont pas pour nous déplaire où la politique américaine en prend pour son grade...

Mat(taw)

le 25/12/2004