Deceitome - Flux Of Ruin

Chronique Maxi-cd / EP

chronique Deceitome - Flux Of Ruin

Jeune groupe estonien formé en 2015, Deceitome avait pondu un très honorable Death is Called Ethos en 2016, en guise de premier full length.

Leur swedeath imprégné de l'odeur des grands anciens de la scène ne laissait pourtant pas de traumatisme particulier dans les oreilles même si un bon sens du mid tempo écrasant, parsemé de D-Beat traditionnel, marquait la pierre tombale.

 

Trois ans plus tard, les gaziers ont changé de frontman. Une très bonne idée. Dès "Flux Of Ruin", on constate aussi que le son s'est opacifié devenant bien dégueulasse, grouillant de vers nécrophages.

Oui il faut toujours des bestioles répugnantes dans une chronique de swedeath.

Les vocaux, particulièrement sinistres, du nouveau grunter, apportent toute la soude nécessaire et des compos pétries de mélodies déviantes ("Ryrthm Of Eternity", "Deceitome") et d'une ambiance de mort très soignée ("Miasthmetic Breef" et son terrible son break d'ossuaire).

Le combo arrive à pondre de réels petits bijoux comme ce "Deceitome" aux riffs un poil plus tortueux que la moyenne mais ne reniant pas la martialité d'un Bolt-Thrower. D'autant que les rookies ont une bassiste comme les Saigneurs de Coventry.

L'adjonction de samples fait de ces presque 4 minutes, un véritable cauchemar de hipster et un paradis pour Deathster.

 

Lourd et grondant, Flux of Ruin est méchant et oldskull comme pas permis.

Je ne lis pas l'avenir dans les tripes du couple Balkany mais si le swedeath en a un, peut-être se trouve-t-il, en Estonie.

photo de Crom-Cruach
le 23/12/2019

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