Escarres + Greenwald - Sturm und drang act I (split-cd)
Chronique CD album (27:15)

- Label(s)
Bent records - Sortie
2006
7/10
Voici une nouvelle sortie pour le label BENT RECORDS (HYPNOSIS, TREMORE, ...), un split-cd réunissant les groupes ESCARRES (de Nancy) et GREENWALD (de Rouen). A première vue ça fait du bruit, écoutons ça avec le volume à fond.
Les 4 premiers titres reviennent à ESCARRES, jeune groupe car formé début 2006 mais avec des membres déjà connus puisque Mignon est le batteur d'ANARCHOPHOBIA et JP le chanteur de HEADUST. Les membres ont donc déjà une bonne expérience et ça se sent : le groupe nous propose un rockin' hardcore technique plutôt bien foutu, avec même pas mal d'influences mathcore à la DILLINGER ESCAPE PLAN (les passages jazzy super speeds sur "Amen city"). Le son est bon, sufisamment pour en prendre plein les mirettes et d'en redemander. La basse ne se contente pas de suivre (sur "Croute que coute") et s'impose également aux côtés des guitares qui ne font jamais la même chose. On sent également l'influence EVERY TIME I DIE, mais en même temps, quand on fait du Hardcore'n'roll, c'est souvent le cas.
Bref, pour un premier jet c'est plutôt bon, même si les 5 minutes de technique de "Croute que coute" sont difficiles à ingurgiter. Préférez plutôt les 3 minutes déjantées de "Ma femme est un punching ball". En tout cas ça part dans tous les sens durant 14 minutes sans fausses notes.
Passons à GREENWALD, groupe qui n'a finalement qu'un an de plus que les précédents (formé en 2005). Tout d'abord, les petits malins se fouttent bien de nous. Le son de "Rise tide", intro musicale, est plus faible que le dernier titre de ESCARRES, alors évidemment on monte le son. Puis dès "The herd" tout redevient comme avant : alors évidemment on s'en prends plein les esgourdes. Le style est différent ici : ambiances lourdes, une voix mélodique (sur "the herd") mais qui sait également se faire violente ("Mind's gap"), le groupe varie les émotions même si elles restent dans un filon deathmetal agrémenté de passages lents et violents, comme si ABORTED rencotrait NEUROSIS (des premiers albums) par exemple. 2 titres musicaux, 2 autres avec chant : si "rise tide" fait plutôt figure d'intro, le titre "Death factory" quant à lui est nettement plus intéressant de part les mélodies proposées par les guitares.
Bon, et bien le nom de ce split-cd (Sturm und drang = "tempête et élan" ou "tempête et assaut" en français ; ce nom désigne surtout le courant littéraire qui constitue les premiers jours du romantisme en Allemagne en 1770-1790, NDLR) est finalement bien choisi, car après la tempête ESCARRES on nous balance l'assaut de GREENWALD ; evidemment, difficile de se relever après ça. Malgré 2 styles différents, ce cd est écoutable d'une seule traite, même si ma préférence va tout de même à ESCARRES et son mathcore'n'roll.
Les 4 premiers titres reviennent à ESCARRES, jeune groupe car formé début 2006 mais avec des membres déjà connus puisque Mignon est le batteur d'ANARCHOPHOBIA et JP le chanteur de HEADUST. Les membres ont donc déjà une bonne expérience et ça se sent : le groupe nous propose un rockin' hardcore technique plutôt bien foutu, avec même pas mal d'influences mathcore à la DILLINGER ESCAPE PLAN (les passages jazzy super speeds sur "Amen city"). Le son est bon, sufisamment pour en prendre plein les mirettes et d'en redemander. La basse ne se contente pas de suivre (sur "Croute que coute") et s'impose également aux côtés des guitares qui ne font jamais la même chose. On sent également l'influence EVERY TIME I DIE, mais en même temps, quand on fait du Hardcore'n'roll, c'est souvent le cas.
Bref, pour un premier jet c'est plutôt bon, même si les 5 minutes de technique de "Croute que coute" sont difficiles à ingurgiter. Préférez plutôt les 3 minutes déjantées de "Ma femme est un punching ball". En tout cas ça part dans tous les sens durant 14 minutes sans fausses notes.
Passons à GREENWALD, groupe qui n'a finalement qu'un an de plus que les précédents (formé en 2005). Tout d'abord, les petits malins se fouttent bien de nous. Le son de "Rise tide", intro musicale, est plus faible que le dernier titre de ESCARRES, alors évidemment on monte le son. Puis dès "The herd" tout redevient comme avant : alors évidemment on s'en prends plein les esgourdes. Le style est différent ici : ambiances lourdes, une voix mélodique (sur "the herd") mais qui sait également se faire violente ("Mind's gap"), le groupe varie les émotions même si elles restent dans un filon deathmetal agrémenté de passages lents et violents, comme si ABORTED rencotrait NEUROSIS (des premiers albums) par exemple. 2 titres musicaux, 2 autres avec chant : si "rise tide" fait plutôt figure d'intro, le titre "Death factory" quant à lui est nettement plus intéressant de part les mélodies proposées par les guitares.
Bon, et bien le nom de ce split-cd (Sturm und drang = "tempête et élan" ou "tempête et assaut" en français ; ce nom désigne surtout le courant littéraire qui constitue les premiers jours du romantisme en Allemagne en 1770-1790, NDLR) est finalement bien choisi, car après la tempête ESCARRES on nous balance l'assaut de GREENWALD ; evidemment, difficile de se relever après ça. Malgré 2 styles différents, ce cd est écoutable d'une seule traite, même si ma préférence va tout de même à ESCARRES et son mathcore'n'roll.
3 COMMENTAIRES
MAT(taw) le 05/12/2006 à 14:05:29
c'est le label d'amel Bent??
*pardon*
Pidji le 05/12/2006 à 17:59:52
*Ahem*... Tu disais ?
MAT(taw) le 06/12/2006 à 09:15:56
heu... rien
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