Hellhikers - Death Rattle & Roll

Chronique CD album

chronique Hellhikers - Death Rattle & Roll

Le monde de la musique est partagé en deux :

- ceux qui se la jouent.

- et ceux qui en jouent.

 

Les Norvégiens de HellHikers proviennent de Aalesin (aka Aalesund), un bled paumé de la côte nord ouest.

Autant dire que leurs prétentions starsystem sont limitées.

Appartenant donc à la second catégorie nommée plus haut, le quatuor sacrifie la finesse sur un autel fait d'une moitié de Turbonegro et d'une autre de The Misfits. On ne peut donc décemment pas ne pas aimer leur trip régressif pétri de hard rock punk, de booze, de loose, de série Z gore, de Satan et de grosse bécane qui pue du pot en ayant la vitesse d'un 103 SPX.

 

Le son flaire un peu le garage 70's. C'est du rock mon gars.

Alors avec des noms de morceaux pareils, un feeling à la The Lord Of Altamont ou V8 Wankers pour le côté le plus con, leur Beerwolves Howlin' In Töxic Heat, White Trash Weekend Alcoholic Scum playing HöRRiFic HellPönkRöck ressemble à une récréation sans les copines. Pour ceux qui en ont.

Si Danzig était mort, il (se) retournerait dans son lupanar en écoutant "Hell On Heels". Ce con, on s'en fout, on tape du pied, on pige tout en une écoute. Un cauchemar pour tout chroniqueur intériorisant le son comme un suppositoire. Le paradis pour les autres, flatulant gaiement.

Le pire est que les gaziers arrivent à être super groovies sur un titre comme "Death Rattle And Roll". Un peu lourdingue mais super catchy. Pas trop loin du stoner pour le coup, là.

 

Laissez-vous aller un peu quoi. Abandonnez votre cerveau, fichtre. Faites pas votre musicologue, spice de ptit bâtard. C'est du rock mon gars.

photo de Crom-Cruach
le 11/03/2016

0 COMMENTAIRE

AJOUTER UN COMMENTAIRE

anonyme


évènements