I Farm - IV

IV, comme son nom l'indique, est le quatrième album des I Farm, groupe de Brooklyn officiant dans le punk hardcore. Après avoir vendu plus de 5000 albums malgré le peu de promo autour de leurs disques précédents, il est temps de se pencher sur leur cas.

Et ça commence avec une batterie punk, tiens tiens étrange. Après un petit sample de voix de 4 secondes (un journaliste qui demande "ne pensez vous pas que votre premier album était meilleur que celui-ci?") on entre directement dans le sujet ; ce "Hung by the bootstraps" est très vif, rapide, puissant, efficace. Une voix rauque achève le travail, 2 minutes 28, on passe à la suivante. Et là, c'est encore plus rapide ! "G-Samsu" est typiquement punk, avec ses refrains un poil plus lents mais toujours aussi rapides. Du coup, 2 minutes plus tard nous sommes déjà à la piste 3. Evidemment, l'album ne sera pas très long, jugez plutôt : 33 minutes pour 14 titres. Pas le temps de s'endormir, c'est clair !

Globalement, mais c'est sûrement le style qui veut ça, le groupe n'apporte pas grand chose de nouveau à se mettre sous la dent. La bio parle de mélange entre les feu-Descendants et Slayer. Les Descendants, je veux bien, mais pour Slayer, la comparaison est tout de même surprenante, même s'il est vrai que certains passages se font plus métalliques.

Certains morceaux comme "Rayuela" me font penser à du Every Time I Die, mais toujours avec cette petite pointe d'old school, pas toujours bonne mais ici elle résonne bien. "Doomed" est à mille lieues d'être du Doom, par contre niveau rapidité de batterie difficile de faire mieux. heureusement le batteur s'autorise des passages plus lents ("This is not a test", la deuxième partie de "I hit my head") ; mais ces passages sont très très rares.

Bon, ce disque n'est pas trop ma tasse de thé, c'est certain. Par contre, il faut avouer que certaines chansons sont très bonnes, et vous permettront de vous défouler comme un fou chez vous. A voir en live sans aucun doute.

Pidji

le 28/04/2006