Iron Reagan - The Tyranny of Will
Chronique CD album (33:01)

- Style
Thrash Crossover Punk - Label(s)
Relapse Records - Date de sortie
16 septembre 2014 - écouter via bandcamp
Purée, ils l'ont fait.
Ils ont réitéré leurs méfaits
En format plus long en plus.
Mais « plus c'est long plus c'est con plus c'est bon » serait un slogan parfait pour vanter les mérites du dernier Iron Reagan (une variante de celui de ma première chronique, je sais).
Après Spoiled Identity, j'attendais de savoir si les trublions chevelus seraient un feu de paille ou bien une machine à balancer de la mitraille. La réponse paraît évidente à la vue du génial clip du titre "Miserable Failure".
Alors c'est parti pour 25 titres complémentent décomplexés rendant hommage à nos vertes années. Car les moins de 35 ans (voir plus ou moins si vous partez de la fin en prenant un raccourcis) ne peuvent connaître cette sensation particulière qui faisait du Thrash/Crossover un genre indispensable dans les 90's, en temps que bande son de soirées outrageusement idiotes.
Le genre de truc qui faisait que les copines se barraient vite fait quand on sortait le Ghetto Blaster et les K7 en nous disant :
« Bon ben là on va y aller sinon mon père va me tuer .
- Meuh non, restez !!!! Sinon c'est nous qui va tuer ton pèèèèèère. Shuuuufff Oufffff Shuuufff ».
Oui à l'époque, la syntaxe et les imitations de grand méchant asthmatique étaient des passions partagées par tous.
Ainsi, posez le cerveau et les fringues que vous portez au travail si jamais vous vous déguisez pour servir le Grand Capital car Iron Reagan nous projettedans le passé, en un titre, en compagnie des Voyageurs De l'histoire.
En guise de Jacques Martin, vous aurez un Tony Foresta, sorte de gnome chevelu hystérique braillant joyeusement dans vos oreilles en vous carottant votre canette. Les chœurs de ses comparses, largement mis à profit, sont également là pour faire le maximum de bruit en un minimum de temps. Que voilà une ambition respectable. Surtout quand une des filles, évoquées plus haut, ne s'est pas cassée en courant pour pouvoir chanter (mal) sur "Consensual Harassment". Mais là c'est pas pareil, celle-là c'est un peu comme un pote en plus poilu. En plus elle imite super bien le thème des Dents De Ta Mère en pétant, c'est dire... un peu notre Catherine Ceylac à nous.
A la place de la Fantastique Machine, vous aurez un gros attirail metal basé sur des riffs entendus 34 567 fois depuis le Néolithique et une rythmique sans la moindre once de semblant de soupçon de nuance.
Pour jouer les morveux curieux de notre passé : il y aura vous, pensant avoir perdu la moitié de votre QI en deux morceaux.
Alors, au bout de vingt-trois titres expédiés aussi vite que les scénarios des films de Luc Besson, "Four More" Years vous paraîtra presque déplacé avec son mid tempo lourdingue. Anthrax sort donc de ce core.
J'ai quatorze ans maintenant, des boutons plein la tronche, une voix qui n'a pas muée et j'ai pris une cuite avec quatre picon bières. C'est bien cool, mais j'ai pété la clé du cadenas de ma mob en le lattant à coup de baskets montantes. M'en moque en fait de rentrer à pince sous la flotte car j'ai mon t-shirt Nuclear Assault et sur la veste en jeans, mon back patch Overkill, celui où y'a !!!FUCK YOU !!!
1 COMMENTAIRE
cglaume le 13/10/2014 à 12:17:37
Putain j'ai comme une envie de Choco BN !!
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