Meltdown - Boobs are for heroes

Chronique CD album (45:00)

chronique Meltdown - Boobs are for heroes

Entre son Mighty duck gonflette, entouré des bonshommes masqués, et son nom d'album, difficile d'aborder Meltdown avec sérieux au simple regard de la pochette.

Mais après tout, eux aussi ont droit à un article plan-plan qui va en parler avec autant de fun qu'un conseiller fiscal. Mais si j'fais tout ça c'est parce que l'album a moyen de te plaire, toi qui passe sur le zine.
 

Alors que nous connaissions les Voice of Ruin et leur farm-metal suisse particulièrement excité par "la chose" (on les soupçonne de faire leur fête à quelques vaches Milka les soirs de beuveries), on découvre Meltdown sur avec le même genre d'idée en tête.
Le pays à la croix blanche semble donc avoir sur ses terres de relief bien des gars qui assument leur intérêt pour les boobs, les nichons, les tities.(Toi aussi, tu peux ajouter en commentaire un surnom que tu donnes aux réservoirs à lait)

Enfin bref, voilà qui tombe bien, cela nous fait un point commun.
Cela ne suffira malheureusement pas à apprécier comme un dingue cet album, mais d'avoir passé un moment sympa à ses écoutes.
 

Si les amateurs de poésie peuvent aller voir ailleurs, ceux de basse funky sur fond de gueulante rock'n'roll fusio-coré devraient s'y retrouver. 

Et je viens de te résumer l'album en une phrase.

Oui, c'était rapide, mais le style du groupe peut se résumer en un SMS. Simple, facile d'accès, sympa sur le papier.

Sauf que s'il ne semble pas se prendre au sérieux, le groupe fait quand même un paquet d'efforts pour sortir quelque chose de bien foutu. Rien que pour les moyens mis dans le son : y'a du level.

Pour le reste, c'est un peu moins engageant. Si on ne trouve pas fréquemment de groupe qui met autant en avant sa basse pour rendre son contenu rock/metal plus funky, c'est bien là l'unique argument d'originalité.

On a des morceaux souvent sympathiques, mais qui peuvent vite tomber à plat sur la longueur. Si le hurleur n'y va pas avec le dos de la cuillère, on est en passe de lui envoyer un carton de Strepsils. 
Toujours au bord de se péter une corde, il tient le même ton pendant 45 minutes...si bien qu'à la longue, on trouve ça aussi relou que les commentaires de Christian Jean-Pierre faussement excité par un corner qui finit en touche.
A cela t'ajoutes des morceaux énergiques avec un riffing et une batterie sous Ovomaltine : t'as de quoi te maintenir éveillé, mais difficile de triquer l'équivalent de toute une mi-temps de foot dessus.
Un peu comme si Suicidal Tendencies et Bloodhound gang devaient faire un boeuf thématique à l'université du hard de Rocco.
 

Alors, peut-être est-ce la seconde fois que le groupe a déjà entendu cette critique (dans un tout autre domaine), mais il faut voir cette phrase comme un encouragement à recommencer :
"Pour une première fois c'est pas parfait, mais c'est pas mal quand même".

photo de Tookie
le 27/11/2015

2 COMMENTAIRES

sepulturastaman

sepulturastaman le 27/11/2015 à 11:53:57

Les doudoux c'est pour les tocards, les vrais adulent les fesses.

Xuaterc

Xuaterc le 30/11/2015 à 14:25:05

"Les doudoux c'est pour les tocards, les vrais adulent les fesses."

On n'a pas le droits aux deux? C'est comme demander si tu préfères ton père ou ta mère

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