The Rodeo Idiot Engine - Malaise

Chronique CD album (36:57)

chronique The Rodeo Idiot Engine - Malaise

Ca faisait exactement un album que les basques n'étaient pas passés entre les griffes d'un des chroniqueurs du site, leur dernier méfait décortiqué en ces murs étant Fools Will Crush The Crown, sorti en 2011 (et plutôt apprécié dans la maison). Entre temps, un certain Consequences a vu le jour en 2013, commençant à prendre quelques distances avec la castagne originelle pour développer un peu plus les passages plus posés.

 

Et puis Malaise est sorti l'an dernier. Malaise qui porte bien son nom, vu l'ambiance oppressante qu'il dégage et la déception qu'il a dû/va engendrer chez certains fans de Crust qui s'attendaient à un tabassage en règle dans la veine des premières sorties, et qui se retrouvent avec une galette presque doomesque par moments. Ouille.

 

Mais pour les autres, qui ne jurent pas que par l'efficacité, Malaise a beau être moins burné que ses grands frères, il est également beaucoup plus varié par les ambiances et les titres kaléidoscopiques.

Prenons  "Le Parfum" par exemple : on part sur le tryptique de référence à leur premiers albums (Converge, The Dillinger Escape Plan, Botch), puis un passage qui fait penser à du Celeste, puis on fini quasiment sur du Defeater... 

 

Finalement les titres souffrant d'un trouble de la personnalité sont quasi-unanimes dans l'album, laissant l'assez Indus "Ildoak" faire office d'interlude, le reste alternant les passages des débuts ("Carrying Icons", "Makurrak" ), Ambient ("Syngue Sabour"), Post-Hardcore-Metalcore ("Le Parfum", "Passing Daemons", "Je Me Noierai", "Final Relief") , Musique du monde (si si, la fin de "Thousand Of Nails")...

 

Un passage à "autre chose" ou une expérimentation bien réussie en somme.

 

N'empêche que j'aime bien quand ça bastonne...

 

photo de Al Maazif
le 15/01/2016

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