Necrovation - Necrovation

Chronique CD album (46:40)

chronique Necrovation - Necrovation

La Suède, terre de métal. On le sait, on l’a souvent répété, et on en a régulièrement la confirmation ! Prennez Necrovation par exemple, un nom assez commun qui se fond dans la nécromasse des nécrophiles du Death metal. Certes, mais ils sont suédois, et ça s’entend…

 

C’est le genre de groupe avec lequel on se sent à l’aise, on est en terrain familier. Necrovation c’est le Death metal suédois pur jus, l’essence même des 90’s avec ce côté rugueux et incisif. On connait ce que le groupe a à nous offrir, on connait tellement bien d’ailleurs qu’on n’hésite pas à rentrer dedans la tête la première !

Un vrai produit du terroir, on en boufferait à s’en faire péter la sous-ventrière ! Le genre de gueuleton qui fait ressurgir  10 ans de souvenirs, tu redeviens gamin et tu te rappel pourquoi tu es tombé dans cette marmite quand tu étais petit… Cette voix écorchée sur fond de blast, ces riffs galopants qui t’accroche le bide. T’as jamais goûté à Necrovation mais tu en connais tous les ingrédients, pourtant plus tu en prends et plus tu doutes de toi : « ça sonne comme du bon vieux Dismember… Mais c’est plus torturé que ça… L’ambiance est plus sombre… Sodom ? Satyricon ? Evocation ? Schuldiner ?». Il y a un peu de tout ça.

 

C’est bon et voilà. Du coup on se laisse partir dans cette ambiance froide et infernale. Necrovation a une puissance de composition énorme, on n’est jamais autorisé à relâcher l’attention. Dès le premier titre c’est la déferlante, l’assault musical avec ce côté martial aux airs d’hymnes me rappel le Satyricon époque Now, Diabolical (« Pulse Of Towering Madness »). On garde tout le long de l’album un son terreux, caverneux qui nous fait garder un pied dans les classiques du Old-school scandinave.

On est tiraillé entre le côté occulto-agressif et des compositions parfois très classieuses, des riffs imposants qui peuvent prendre une dimension presque orchestrale par leur grandiloquence (« Dark Lead Dead »). Voir même à tirer vers le Doom avec cette lenteur macabre, mais toujours accrocheuse : « The Transition », « Resurrectionist », « Ill Mouth Madness ».

 

Enfin bref, un sacré album qui me trotte dans la tête depuis un moment maintenant, un Death occulte et old-school dans lequel on rentre comme dans du beurre. Beaucoup de morceaux phares (« Necrovous Insurrection », « Pulse Of Towering Madness », « Resurrectionist », « Ill Mouth Madness »…) et une ambiance cryptique avec laquelle on se sent comme à la maison…

photo de Domain-of-death
le 28/02/2013

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