Nekromantix - Life is a grave & I dig it!

Voilà le tout dernier opus tant attendu de Nekromantix qui revient à la vie trois ans après le fameux Dead Girls Don’t Cry. Véritable représentant du Psychobilly moderne aux côtés de groupes comme Mad Sin ou Tiger Army -pour ne citer que les plus connus- le trio d'origine Danoise tient à garder sa place sur le haut de la scène internationale. Kim Nekroman, leader charismatique grâce à qui le groupe approche les 20 ans d'existence (le groupe étant formé en 1989) s'est entouré de Tröy Deströy à la guitare et de Andy DeMize (The Rocketz) à la batterie pour cet album. A noter que depuis l'enregistrement de Life is a grave & I dig it!, c'est Pete Belair (Firebird) qui officie à la guitare lors des concerts, en remplacement de Tröy Deströy qui a décidé de se concentrer sur sa carrière solo tout en restant en bon terme avec les autres membres du groupe.

Le premier morceau part sur des bases aussi bien rapides que solides et sonne assez Punk dans l'esprit, les morceaux s'enchainent et on retrouve très vite les ingrédients qui font le succès du groupe, à savoir des morceaux bruts et rapides qui swinguent à merveille (Rot in Hell!) et font parler la poudre, ainsi que des ballades beaucoup plus posées voir romantiques (à la sauce Nekro) comme "Flowers Are Slow" ou bien "Anaheim After Dark". Pas vraiment de nouveautés concernant la direction musicale et donc aucune mauvaise surprise à signaler ! Nekromantix est fidèle à son identité, aux zombies et autres créatures de l'ombre qui peuplent leur univers ainsi qu'au son qui les caractérise ...

Les envolées de slaps de Nekroman, avec sa fameuse contrebasse en forme de cercueil, comme sur le titre "Panic At The Morgue" font toujours des ravages et l'instrument est utilisé avec une telle dextérité qu'on s'en délècte véritablement tant il n'y a rien à redire, mis à part que l'enfant terrible du Psychobilly est incontestablement un maître en la matière ! Ses deux collaborateurs tiennent le choc et n'en sont pas moins en reste : le Mexico-Américain Andy DeMize fait chauffer les baguettes et les doigts de fée de Tröy Deströy font le reste du boulot, même si on regrette par moment que la guitare ne soit pas un peu plus mordante. Bref, un véritable trio de choc en parfaite alchimie qui nous offre un album qui possède tous les ingrédients pour être une de leur toute meilleure production, d'une maturité exemplaire et très homogène, malgrè un côté un tout petit froid à la première écoute...

Les amateurs de Psychobilly/Rockabilly voir de Punk trouveront leur dose parmis ses 14 titres (qui comptent deux instrumentaux) sombres et entrainants à la fois qui s'inscrivent dans la grande lignée du genre.

Un album garanti 100% Psychobilly !