Non human level - Non human level
Chronique CD album (41:25)

- Label(s)
Listenable
6,75/10
Non human level, encore un groupe provenant de suède cracheront les mauvaises langues, celles-ci éructeront même que NHL officie dans le trash death suédois. Bah oui et alors? Quand la qualité est là, que la musique vienne de Suède, d'Angleterre, des US ou d'Inde, on s' en fout; ce qui compte c'est la qualité et pas la provenance. Dans ce super groupe officient Christofer Malmström le guitariste de Darkane, et Peter Wildoer batteur de Darkane mais qui tient ici le micro. Viennent se greffer à ce duo déjà fort sympathique Ryan Van Poederooyen batteur pour le Devin Townsend Band, Gustaf Hielm ex de Meshuggah (récemment bassiste pour Dark Funeral sur le Attera totus sanctus) bassiste ici aussi.
Ca commence par une intro à la guitare, puis déboulent les premiers riffs pêchus, voix un peu thrash et un peu hard-core c´est pas désagréable, mais Peter wildoer plonge vite dans le stéréotype chant hurlé métal-core (notamment sur le troisième morceau). Cependant il se laisse aussi aller à quelques trop rare passages plus brutal death (sans atteindre les growls monstrueux que sont capable les "chanteurs" de la catégorie), en tous cas cela apporte une touche un peu plus brutale. Le batteur fait son boulot, ça tapouille gentiment sur tout son kit batterie (et bien plus vite que dans le Devin Towsend band), pas de gros blast beat de la mort qui tue, juste de quoi accompagner les autres musiciens (son cv en tant que batteur pour le groupe le plus prog de Monsieur Towsend lui permet de jouer sans se répeter et même porter la musique quand celle-ci tourne un peu sur elle même). Les rythmiques oscillent entre le thrash contemporain style Terror 20000 (en tout point identique, side project réunnissant des musiciens de qualité; même style, même pays... mais moin mélodique) et le hardcore de Darkane. Le côté sweden touch n´est bien sur pas oublié, nous avons droit à notre lot de mélodie, qui n´est pas nian-nian comme celle des groupes de metalcore car lors de ces passages pas de jolies voies claires pour donzelles pré-pubères; soit y a rien, soit il hurle (dans les deux cas ça me va).
Tous passe bien; même très très bien, à part les solos sur-produits et sur-mixés à rallonges, qui me font plus penser à du speed mélo (genre gamma ray) qu´à un solo de thrash. Le solo d´ «Instinct» est long, très long, pas loin de trente secondes; c´est hyper mélodique à la limite du kitch, ça dénature complètement le morceau. C´ est pareil pour le huitième morceaux bien assez mélodique comme ça; pas la peine de nous gaver avec cette démonstration de branlage de manche. Pis encore avec "water", ce morceau instrumental reprendrais presque le riff principal d´"ils s´ aiment" de Daniel Lavoie, je doute que ce soit un pompage (chez eux ça doit être exotique); et l´effet mélo tombe à l´eau ou à la soupe comme ce morceau. Mais à côté de ça "the genelic failure" remonte le niveau de la fin de l´album, c´est thrashement mélodique, les solos sont moins typés speed mélo a part celui qui conclue le morceau et qui nous amène aux dernier, un instrumental qui est là pour finir l´album différemment (en gros je ne lui trouve pas d´intérêt).
La qualité est effectivement là: rien à redire la dessus, les musiciens ne sont pas manchots; les solos sont bien techniques, les rythmiques bien rapides, les vocaux sont bien maîtrisés, la production est puissante et propre. mais certains passages ne collent vraiment pas entre eux (genre les trois-quarts des solos, l´outro et l´instrumental).
Ca commence par une intro à la guitare, puis déboulent les premiers riffs pêchus, voix un peu thrash et un peu hard-core c´est pas désagréable, mais Peter wildoer plonge vite dans le stéréotype chant hurlé métal-core (notamment sur le troisième morceau). Cependant il se laisse aussi aller à quelques trop rare passages plus brutal death (sans atteindre les growls monstrueux que sont capable les "chanteurs" de la catégorie), en tous cas cela apporte une touche un peu plus brutale. Le batteur fait son boulot, ça tapouille gentiment sur tout son kit batterie (et bien plus vite que dans le Devin Towsend band), pas de gros blast beat de la mort qui tue, juste de quoi accompagner les autres musiciens (son cv en tant que batteur pour le groupe le plus prog de Monsieur Towsend lui permet de jouer sans se répeter et même porter la musique quand celle-ci tourne un peu sur elle même). Les rythmiques oscillent entre le thrash contemporain style Terror 20000 (en tout point identique, side project réunnissant des musiciens de qualité; même style, même pays... mais moin mélodique) et le hardcore de Darkane. Le côté sweden touch n´est bien sur pas oublié, nous avons droit à notre lot de mélodie, qui n´est pas nian-nian comme celle des groupes de metalcore car lors de ces passages pas de jolies voies claires pour donzelles pré-pubères; soit y a rien, soit il hurle (dans les deux cas ça me va).
Tous passe bien; même très très bien, à part les solos sur-produits et sur-mixés à rallonges, qui me font plus penser à du speed mélo (genre gamma ray) qu´à un solo de thrash. Le solo d´ «Instinct» est long, très long, pas loin de trente secondes; c´est hyper mélodique à la limite du kitch, ça dénature complètement le morceau. C´ est pareil pour le huitième morceaux bien assez mélodique comme ça; pas la peine de nous gaver avec cette démonstration de branlage de manche. Pis encore avec "water", ce morceau instrumental reprendrais presque le riff principal d´"ils s´ aiment" de Daniel Lavoie, je doute que ce soit un pompage (chez eux ça doit être exotique); et l´effet mélo tombe à l´eau ou à la soupe comme ce morceau. Mais à côté de ça "the genelic failure" remonte le niveau de la fin de l´album, c´est thrashement mélodique, les solos sont moins typés speed mélo a part celui qui conclue le morceau et qui nous amène aux dernier, un instrumental qui est là pour finir l´album différemment (en gros je ne lui trouve pas d´intérêt).
La qualité est effectivement là: rien à redire la dessus, les musiciens ne sont pas manchots; les solos sont bien techniques, les rythmiques bien rapides, les vocaux sont bien maîtrisés, la production est puissante et propre. mais certains passages ne collent vraiment pas entre eux (genre les trois-quarts des solos, l´outro et l´instrumental).
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