Nypc - NYPC

Chronique CD album (45:23)

chronique Nypc - NYPC

Maintenant réduit au duo qui avait principalement composé son premier album, Fantastic playroom, NYPC se résume désormais à Tahita Bulmer au chant et Andy Spence à l'instrumentation.

 

La formule accouche d'un troisième album plus riche, au panel élargi sans se disperser, et d'un excellent résultat que Hard knocks et ses airs de B52's au summum, dans les voix, inaugure brillamment. Electroïde, varié dans ses ressentis et assorti d'une touche légèrement sombre, NYPC brille de mille sons synthétiques ("Sure as the sun"), se voit porter par des basses bien en vue et réjouit vite ses amateurs. Visiblement complice, la paire impose un nouveau départ à NYPC, ne plante ici jamais et convainc aussi lorsqu'elle "poppise" son dicours ("Things like you"). Les nappes de claviers de ce titre, à l'instar de beaucoup d'autres, font leur effet, des riffs occasionnels étayent le tout et, atout supplémentaire, l'album fait souvent preuve de vivacité tout en parvenant à diversifier ses atmosphères. Les titres-phare pleuvent ("I came through for you", entre autres) et, quasi-prouesse s'agissant des sorties actuelles, on ne décroche pas du disque. Même  ses élans funky plaisent ("You used to be a ma"n), son allant fait la décision, sa simplicité aussi. Bulmer, entre sensualité et adapatation à tous les registres abordés, et le brio de Spence au "décor"musical enfantent un bien bon opus.

 

Lequel ne faiblira ensuite aucunement, même en sa fin, entre l'obscur "Play hard", presque cold-wave, et le leste "L.O.V.E." qui met fin aux festivités. Avec, dans l'intervalle, l'electro aux confins de la techno de" Everything is", tout aussi aboutie, qui valide la valeur et de la rondelle en question, et du duo aux manettes de NYPC. Qui signe avec ces dix pépites une copie à laquelle on n'apportera donc aucune retouche.

photo de Refuse to keep silent
le 11/01/2014

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