Omnikoloss - Wandering Through Concrete Valleys
Chronique CD album (50:54)

- Style
Metal Extrême Hybride - Label(s)
Unholy Conspiracy Deathwork - Date de sortie
5 mai 2023 - écouter via bandcamp
Omnikoloss est une nouvelle entité allemande qui gravite dans les girons de Der Rote Milan, Stellar Master Elite ou Plutonyan, la Unholy Conspiracy Deathwork. On y retrouve les chanteur, guitaristes et bassiste des deux premières formations, accompagnés de Jan Theis, un batteur que l'on plus l'habitude d'entendre dans des groupes de Grindcore, Crust et autres joyeusetés mélodiques. Le groupe et son label nous promettent pour ce premier album « le prologue de la fin de la race humaine ».
Du haut de ses quinze minutes, « A Million Dead Eyes », le morceau d'ouverture fourmille d'excellentes idées et donnerait presque l'impression de pouvoir se suffire à lui-même. J'en connais des disques qui en propose moins sur des durées beaucoup plus longues. Fort heureusement, le quatuor (qui n'est pas bavarois), sur des formats plus courts (entre 4:38 et 9:19) prouve qu'il en a encore a dire et qu'il ne s'est pas entièrement livré sur le premier titre. Wandering in Concrete Valleys bénéficie du savoir-faire des musiciens, dont certains sont actifs depuis la fin des années 90. Cette expérience musicale leur permet de prendre pour eux et de digérer l'héritage de The Kovenant, sans pour autant verser dans le cosplay (comme Antagonist de Neurotech par exemple). Après la sortie d'Animatronic en 1999, le groupe de Psy Coma et de Lex Icon a semblé ne plus rien avoir à battre des convenances et des qu'en-dira-t-on. RAB ! C'est cet esprit dont Omnikoloss, j'ai l'impression, fait revivre à travers son premier album, alors que la sortie d'Aria Galactica paraît plus possible qu'un virage à gauche de l'actuel gouvernement.
L'humour pince-sans-rire est omniprésent, un titre comme « Elehat0r », avec son sample de modem 33,6, ses plans typés Électro 80's (J.-M. Jarre en tête) et ses voix de Chipmunks, fera s'étrangler avec sa boisson chaude du matin le Trve qui aime son café comme son Metal, noir et sans sucre. Chaque morceau apporte son lot de réjouissances: le côté bombastic de « Just One Fix » (aucun rapport, fils unique), l’intro de « Swallow You Whole » que l’on croirait sortie des claviers de Sverd (Arcturus, Covenant…), un saxo jazzy (interprété par Vince Wilquin de Fractal Universe) sur « Aren’t We Human Anymore » et « In Our Eyes », un solo de guitare Shrapnel sur fond de clapping (« A Million Dead Eyes »). Les vocaux, font preuve d'une grande versatilité et sont globalement plus sales (la filiation avec Der Rote Milan n'est pas loin) que le moyenne dans le style pratiqué ; Konahn, le vocaliste est secondé sur « In Our Eyes » par Schwadorf d'Empyrium, qui apporte indéniablement un côté Goth au titre.
2 COMMENTAIRES
Crom-Cruach le 15/06/2023 à 10:18:21
La chro est alléchante mais quelle pochette dégueulasse.
8oris le 15/06/2023 à 11:25:14
Une pochette qui fiste le respect effectivement!
AJOUTER UN COMMENTAIRE