Parasit - Välj Din Egen Bödel

Chronique Vinyle 12" (33:55)

chronique Parasit - Välj Din Egen Bödel

D-Takt, D-Takt, D-Takt, D-Takt, D-Takt, D-Takt, D-Takt,D-Takt, D-Takt, ... (stressant hein ?)

 

Non ce n'est pas le bruit d'un coucou suisse irritant son monde comme à peu près tout ce qui vient d'Helvétie ou même du compte à rebours d'une bombe ; il n'y a que dans Die Hard ou dans Titi et Grosminet qu'un mécanisme de mise à feu fait du bruit.

 

Ce serait plutôt ici la traduction suédoise du fameux rythme D-Beat attaché à la musique barbare auquel il donne son nom.

Comme je ne suis pas musicien, à part un talent inné pour imiter le thème des Dents De La Mer avec une partie de mon anatomie que je tairai, je serais bien incapable, techniquement parlant, de vous expliquer de quoi se constitue le D-Takt, à la batterie.

Et je m'en cogne.

Par contre, j'ai une capacité sidérante à le reconnaître en moins de sept secondes top chrono.

Ça tombe bien car une fois passée l'intro, tirée de Evil Dead 2,  c'est à peu près le temps qu'il faut à Parasit pour envoyer Polichinelle dans les cordes, sur son premier morceau, "Tala Till Punkt".

 

Les membres de Parasit proviennent d'un nombre conséquent de formations différentes dont la plus connue est Uncurbed, les vétérans suédois.

Rien d'étonnant alors à trouver que cette sortie de Parasit pue le métier à plein groin. Une esgourde peu exercée aura peut-être du mal à distinguer la musique de Parasit de celle de la horde hargneuse de leurs gentils coreligionnaires.

Mais l'esthète, que dis-je, l’amateur de lard, dressera l'oreille tel le corniaud galeux, avide de mollet, à l'approche du jogger innocent.

Ainsi, le fin gourmet de bruit sera lui, aux anges. Des anges qui flatulent et qui éructent, certes, en brandissant leur majeur face au boss des boss (rien à voir avec notre bien aimé pidji, je rassure les producteurs de quolibets).

 

En effet, devant cette avalanche venue tout droit de l'aire xénozoïque, pas moyen de chanter Tirelipimpon sur le Chihuahua.

Car Carlos se trouve pulvérisé, aplati, démembré en trois accords de grattes, aidés d'une basse marteau piqueur qui ferait passé Ground Zero pour le résultat d'un pet vaginal.

Fait pas le poids le fils à Dolto.

Parasit connaît son affaire et sait que le fan de boucan ne doit pas pouvoir respirer, sortir la tête, une seul seconde, du cloaque du T-Rex, l'ancêtre du moineau, pas le groupe briton.

La pression est donc permanente grâce à une section rythmique impeccable et de deux chants complémentaires aux timbres bien affirmés. Des titre comme "Jag Säger Det Igene" ou "Under Slaktarens Knive" constituent ainsi deux exemples d'efficacité, agrémenté pour le premier d'un solo hystérique pas piqué des hannetons.

 

Au final, si vous pensez que les bactéries sont les meilleurs amies de l'homme. Si vous considérez, à raison, que la linéarité musicale n'a pas d’importance pourvu que la violence occupe le terrain sans laisser la moindre place aux trucs de baltringues. Si pour vous, être en dessous de deux grammes et demi, c'est être parfaitement sobre.

L'album de Parasit a été conçu pour vous.

 

photo de Crom-Cruach
le 19/02/2014

2 COMMENTAIRES

cglaume

cglaume le 19/02/2014 à 15:38:44

Dommage, j'aurais bien chanté Tirelipimpon

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 19/02/2014 à 20:00:56

Spice de PARASITE !

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