Raised Fist - Anthems

Treize commentaires sans intérêt sur ma chro de From The North, en 2015…

Oui suis pas gentil, limite méchant et je me colle à ce Anthems de mes Coreux suédois préférés. J’espère battre mon record de trolls.

Blabla sur la disco du groupe, tout ça, on s’en fout. L’essentiel étant de juger la came du combo en 2019.

"Venomous" débarque et nous fais bondir comme un Panda fan de Kung Fu devant un film de Bruce Lee. Ah oui le break poppy fera aussi jaser. Mais les paroles tapent toujours dans le «FOAD, c’est nous qu’on cause ». Toi qui a découvert le HxC, il y a 20 ans à peine, tu ne peux pas comprendre.

J’emploierai donc un biais de vieux con.

Simple, direct, couplet refrain, balayette, manchette, Raised Of Fist, c’est les darons, précis, carrés, catchy et pas funky.

Le riffing coule de source et nous fait valser les bourses alors que le Alexander demeure le commander, toujours sur le pont, au micro.

On remarque que la batterie pause ses petites subtilités étrangères à la scène traditionnelle.

J’ai parlé du pedigree du gazier avant ou bien ? Les gimmicks sur les cymbales sont à aller chercher ailleurs dans les pays du froid, si tu n’as pas pigé.

Les cartes sont brouillées ?

Mais Anthems agit comme un coup de trique dans un godemichet de velours.

Le sens du refrain fédérateur, c’est pas nouveau chez eux. Là, c’est un art comme sur un Into This World, encore faussement inoffensif. Et puis, osez me dire que les mecs n’ont plus de bollocks sur l’ultra rock "Shadows" alors que le bassiste se balade, à l’aise mon balaise. Méchant "Polarized", aussi, qui désarçonne. Hagman crache comme aux premiers jours.

Trempé pour le Live, sincère jusqu’au cœur, Anthems ne satisfera pas les accros bourrins du Core.

Balek, ma cred n’est pas en jeu. Ni la leur. Raised Fist demeure mon groupe doudou pour m’endormir, le point levé.

Crom-Cruach

le 05/12/2022