Stereotypical Working Class - Every cloud has silver lining

Chronique CD album (55:00)

chronique Stereotypical Working Class - Every cloud has silver lining

Entre Stereotypical working class et moi c'est l'histoire de plusieurs rencontres loupées.
Un nom que l'on oublie un peu trop vite malgré sa longueur.
Des emplois du temps qui ne coincidaient pas lorsqu'une date se programmait près de chez moi.
Un budget rikiki au moment de leurs nombreuses sorties.
 

Cette fois le sort a été sympa : "Every cloud has a silver lining" m'est parvenu gratuitement.
Il a même été doublement cool puisque cet album est vraiment très bon. Pour en parler, je n'aurai malheureusement aucun point de comparaison avec leur discographie.
Que les fans excusent mes références lues et relues, mes sentiments de novice : l'enthousiasme de la découverte prend le dessus.

SWC est un groupe metal pour wikipedia.
Ce réseau encyclopédique mondial se chie un peu dessus. Metal ? Non. Rock-Metal.
Et encore. C'est loin d'être parfait comme étiquette.

Sorte de Tool-light (ouais). Sorte de groupe punk-rock light. Sorte de rock dur, mais mélodique.
Les lyonnais ne font pas uniquement dans la légéreté : ils savent alourdir leurs morceaux. C'est là que le "metal" de Wikipedia se justifie à peu près.

La mélodie se crée souvent en douceur dans le chant. Des soubresauts énervés mais surtout énergiques pointent le bout de leur pif, mais ils ne se font jamais au hasard.

Question mélodie c'est un demi-échec.
Echec parce qu'on sent une écriture à l'américaine : à la fois piquée au néo, empruntée à l'émo, ou parfois plus punk à la Jimmy eat world. La mélodie semble être au coeur de la reflexion.
Ça se veut simple tout en étant bossé : c'est finalement un peu trop complexe, progressif parfois (d'où le Tool)...et donc varié.

C'est aussi une réussite : il faut du temps à cet album. D'une redoutable rentabilité, on s'approprie les chansons, bien qu'il faille toujours gratter le vernis.
Beau, parfaitement mis en boîte, "Every cloud..." cache des mélodies un peu plus profondes et un univers plus riche qu'on ne l'imagine de prime abord.

Mis en avant, le chanteur recueille presque tous les suffrages question émotion.
Encore une fois il faut aller plus loin. Entre les effets (double chant), entre les montées etc. c'est un joli panel stylistique qui est proposé.
Parfois à la Karnivool, d'autres plus proches de Finch, Jimmy Eat World (encore, j'y tiens sans que cela soit flagrant) : un mix assez invraisemblable, un peu ragoûtant sur le papier, prend forme.
Le meilleur est que cela continue derrière le chanteur.

Aucun titre ne tombe à plat, aucun ne semble peu inspiré et le rythme est maintenu de bout en bout, et pourtant ça dure pendant 55 minutes !

Des défauts se cachent, c'est inévitable, mais les oreilles encore neuves de SWC sont pour le moment hypnotisées, charmées par la bande française : j'ai beau avoir gratté le vernis, ce qui se trouvait en dessous est encore très propre.

Cette sortie Klonosphère démontre également que le label sait sortir du carcan metal pour signer de bons groupes.
Même si ce n'est pas une nouveauté, il est bon de le rappeler : il n'y a jamais de date limite pour la découverte.

photo de Tookie
le 20/11/2014

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