Stigma - When Midnight Strikes

Chronique CD album (41:32)

chronique Stigma - When Midnight Strikes

Niveau Deathcore on ne fait vraiment pas le poids, ici en Europe, face à la masse de formations américaines. C’est un fait. Oui seulement nous lorsqu’on tient la perle rare ça se sait directement ! Et je dois dire que les italiens de Stigma nous offrent là un premier album qu’il serait vraiment dommage de manquer.

 

"When Midnight Strikes" est le premier opus du combo, celui-ci ayant déjà sorti deux démos. Pendant un peu plus de quarante minutes Stigma nous plonge dans son univers fantastique axé sur les vampires et autres loups-garous, dès l’intro ‘’Walpurghis Night’’. Cliché ? sûrement oui, mais la musique est tellement entrainante qu’on rentre sans problèmes dans leur jeu. En effet, chaque membre développe une telle maitrise de son art qu’on en redemande à chaque morceau ! Les rythmiques livrent des parties rapides boostées à fond avec quelques petits blasts s'il le faut, en alternance avec des passages syncopés d’une précision millimétrée (Deathcore oblige) ! Certains titres brillent par leur lourdeur comme ‘’Blood, Your Precious Blood’’. Mention spéciale pour le batteur qui nous fait profiter d’un très bon jeu de toms et de cymbales apportant un côté scintillant à l’ensemble. On peut également retenir la contribution du bassiste qui se réserve quelques courts breaks bien groovy. En résumé une session rythmique qui n’a rien de vraiment original mais qui dégage une efficacité écrasante !

 

Le grand intérêt de cet opus réside dans ses mélodies. Effectivement, si les rythmique peuvent paraître standardisées, les mélodies elles sont typiquement scandinaves. A la manière d’un At The Gates ou plutôt de The Black Dahlia Murder (bien qu’ils soient américains…) pour la modernité en plus. Chaque morceau rivalise de créativité tellement les riffs son accrocheurs d’un bout à l’autre de ce ‘‘When Midnight Strikes’’. Bien sûr Stigma n’allait pas nous épargner les nombreux solos de grattes, loin d’être lassants.

Côté vocaux, c’est du même calibre que les guitares. Le chanteur excelle dans son registre très criard à la façon de Bring Me The Horizon dans leurs moments les plus agressifs. Contrairement à ces derniers, ici on tend plus vers le guttural que l’émocore. De plus les paroles sont parfaitement intelligible et on peu se surprendre à fredonner sur plus d’un titre comme ‘’I’m Dracula’’, ‘’ To Be Really Dead… That Must Be Glorious’’, ‘’Sons Of Midnight’’…

Quatre invités font leur apparition : Alberto Zannier et Ivan Odorico de Slowmotion Apocalypse, Tim Zlinsky de The Classic Struggle et Mike Lunacy de Dark Lunacy.

 

Pour ce qui est de la prod’, elle est nickel. Le son est moderne, les quelques effets présents sont les bienvenus, rien n’est laissé de côté. On doit la production à Ettore Rigotti (Neptune, Through Your Silence, Slowmotion Apocalypse…) et le mixage à Alessandro Vanara.

 

Stigma nous offre là un album de grande classe : puissant, hystérique, mélodique et entrainant ! Les fans de The Black Dahlia Murder, Himsa ou Bring Me The Horizon devraient y trouver leur compte !!! Stigma

photo de Domain-of-death
le 10/12/2008

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