Stygian Dark - Gorelords Of War

Chronique CD album

chronique Stygian Dark - Gorelords Of War

« Rogga il l’a (tutu tuiuuuu)

Ce que d’autres n’ont pas

Qui nous met dans un drôle d’état !!! »

 

Oui je sais, Roger Johansson est moins célèbre que France Fidgerald mais quand le Suédois s’acoquine avec Dave Ingram (Benediction, Down Among the Dead Men, Echelon, Formaldehydist, Metal Against Coronavirus, Ursinne, ex-Downlord, ex-Hail of Bullets, ex-Strangler, Hellfrost and Fire, Troikadon, ex-Eyegouger, ex-Just Before Dawn, ex-Bolt Thrower) et le batteur de Just Before Dawn, on est en droit d’obtenir un minimum de saindoux accroché au fond des poils.

 

Régraissons alors ensemble cher lecteur, car le gras, c’est la vie.

 

Certains dirons que ce type de Death oldschool n’a aucune intérêt car il se fait totalement linéaire et absolument prévisible.

Certes, certes... je peux comprendre l’avis de ces visages sans viande et autres restants de galère, sans finesse aucune. Cependant, bon, personnellement, les cogne-fétu, ils me chient dans la malle jusqu’au cadenas. Avec tout votre respect.

Ce sont les mêmes, en réalité, qui n’apprécieront pas un titre d’album digne d’un poème de Victor Verlaine. Et une pochette renvoyant directement à l’œuvre intemporelle de Pablo Van Gogh.

 

Mais après une journée de dur labeur à faire démonstration de plus de vivre ensemble que Martin Luther Gandhi lui-même, qu’il est bon d’écouter Uncle Dave ricaner comme l’ogre des pires cauchemars d’un fan de Paul Mc Lennon.

Car le rire aussi, c’est la vie.

Sous accordé et sous développé, le Death de Stygian Dark varie pourtant ses vices et ses vergetures car finalement l’ennui n’a pas de place ici. Bon de mémoire, y’a pas de solo. On n’est pas chez Yngwie Vai quoi. On cause Death suédois, là. De quoi faire fuir les cervelas de carême.

Et peu importe, au final.

Oui, le bateau est en marche et ne posera ses vilaines roues cloutés d’acier qu’après avoir aligné ses 33 minutes et 46 secondes de vilenies pas belles.

De bons gros moments de bravitudes, dignes d’un discours de Ségolène Pécresse sur la Grande Muraille d’Egypte, parsèment l’œuvre et il serait fastidieux de les énumérer. Tout n’est que plaisir chaud et suintant qui fera fuir le moindre pisse-verglas dans la canicule.

 

Les mecs ont beau l’air d’être des caliborgnons, la plaque vous bufreigne la bouche plus sûrement que tous les dépuceleurs de nourrices habituels de la scène actuelle.

Nan mais sérieux quoi.

 

(Cette chronique a été, en partie, sponsorisée par Catherine Guennec, autrice du livre Espèce de savon à culotte… et autres insultes d’antan.)

photo de Crom-Cruach
le 10/12/2021

3 COMMENTAIRES

cglaume

cglaume le 10/12/2021 à 09:40:17

Il aurait pas déjà utilisé France Gall sur la chro du "SONGS IN THE KEY OF MADNESS" de MEGASCAVENGER mon Cromy ? :D

Ce fan de variété française en fait...

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 10/12/2021 à 11:37:21

Oui mais là c'est "tutu tuiuuuu". Je pensais en faire un rogging gag en fait.

cglaume

cglaume le 10/12/2021 à 14:26:31

:D

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