Sukoï Fever - Amen

Chronique CD album (37:42)

chronique Sukoï Fever - Amen

Ah une belle bio comme on les aime, avec des rebondissements, de l'aventure, des ruptures, des remises en questions et les super-héros qui gagnent à la fin !

An American way of Life façon French Touch... mais en costards et mocassins cirés !
Point de départ : Orléans !

 

Orléans, le milieu des années nonante (quatre-vingt dix) – Burning Heads, forcément ... mais pas que... à l'époque, le punk à roulettes bat son plein, le ska aussi sans oublier la power-pop speedée. Pile au milieu de la dernière décennie du vingtième siècle, un combo affable voit le jour sous le nom de Skalitsa... oui oui, à moi non plus, ça ne me dit rien... On compte deux albums au compteur, sobrement intitulés 1 et 2 rapidement enregistrés et en 2001 pour terminus un Such a mess tout aussi passé inaperçu...

Bon, on pourrait en rester là. On imagine les caf'conc' surchauffés, abreuvés de bière tiède à l'époque où la fumée piquait encore les yeux, et où on jouait bien trop fort.

2013, Amen sort presque en même temps que New de Paul Mc Cartney. Et comme la vie est bien faite, me voilà attablé et encaféiné à l'écoute simultanée des deux plaques. Un lien internet délivré au radios pour Paulo et un chouette digipack pour les Sukoi Fever. Support qui attire mon attention puisque barré de la mention Opposite Prod . Si le seizième ouvrage de Mc Cartney est bien foutu et agréable, Amen est surprenant par l'enthousiasme qu'il dégage à la première écoute.
La pochette qui représente une K7hothèque comme à la grande époque devrait être un indice de même que l'ensemble des titres – stéréotypés- des morceaux de la plaque.

À défaut d'American Way of Life, c'est dans le registre du Swinging London qu'évolue Sukoï Fever (dont le nom fait référence à la compagnie d'aviation russe de Pavel Soukhoï). Les Kinks en tête de proue, les Stones, The Zombies ou encore les Animals d'Eric Burdon ... bref, un pan entier de l'Histoire. On pourrait croire à une aimable plaisanterie, mais il n'en est rien... Amen regorge de mini-tubes immédiats, comme à la grande époque. La plaque compte au moins, une demi-douzaine de titres qui auraient vus leur vie s'étaler en 45t à la grande époque.

Tout y est... mélodie entêtante, la voix – le chant maniéré (on aime ou pas) est très maîtrisé – de bons riffs et du groove blanc.
Une petite pépite en plus dans le giron d'Opposite.
AMEN

 

 

photo de Eric D-Toorop
le 07/06/2014

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