Swordwielder - Wielding Metal Massacre

Chronique Maxi-cd / EP

chronique Swordwielder - Wielding Metal Massacre

Soigner et clarifier un poil le son n’est pas forcément synonyme de compromission quand on fait du Crust.

Les Suédois de Swordwielder ont ainsi bien pigé que rendre un tant soit peu le message intelligible peut renforcer son impact.

 

Alors oui, Wielding Metal Massacre est moins sauvage que son frangin System Overlord sorti en 2019 mais il n’en est pas moins impactant.

Swordwielder a trouvé en effet la prod parfaite pour laisser son Crust épique s’épanouir, nous retournant le coeur et les oreilles.

La guitare ne gagne que plus de puissance et de mélodie dans l’opération. Et c’est tant mieux car les mecs se raclent un peu la soupière pour rendre le riffing riche et pondre des leads galvanisants.

La basse se distingue encore et encore, sans se noyer dans la batterie qui évitera aussi la possible ornière du D-Beat permanent.

La formation adopte alors un mid tempo puissant plutôt qu’une course à la Mort épileptique.

Mais, c’est surtout le chant qui sortira gagnant de l’épilation sonore. Il acquiert un surplus de vie désespérée, rapprochant le combo des grands méchants prédateurs cafardeux de la scène ricaine.

Compréhensibles, les paroles désabusées prennent alors l'apparence d'un bouquet de phalanges apocalyptiques.

 

Shadows grow longer, to end the futile conquest of the sun.

Soon it’s just the headlights, as the highway, lulls our weary souls.

Steering our thoughts free from reality as we intoxicate ourselfs into oblivion.

Making pretty jokes about our future and past, knowing damn well we can have neither.

 

Une nouvelle fois, Swordwielder fait preuve d'une personnalité marquée.

Toujours crépusculaire et fidèle aux Grands Anciens, le combo demeure un rejeton passionnant d’un genre loin d’être moribond.

photo de Crom-Cruach
le 08/08/2023

1 COMMENTAIRE

Arrache coeur

Arrache coeur le 18/09/2023 à 08:19:30

Il est en effet moins bestial que le précédent mais j'adore cette ambiance bien plus pesante et crépusculaire ; et puis ces leads heavy qui émergent à la fin de "Devil in Command" ou "Envy the Dead" me font toujours autant d'effet. 

Merci pour la chronique, et aussi pour celle de l'album précédent qui m'avait fait découvrir ce groupe que j'apprécie beaucoup. 

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