Ta Gueule - Surpuissant

Chronique CD album (20)

chronique Ta Gueule - Surpuissant

On reprend les mêmes et on recommence, même groupe, même musique, même webzine (votre favori xx), même radoteur. La vie est un éternel recommencement, un jour sans fin jusqu’à la dernière seconde, tout ça quoi ! Mesdemoiselles, Mesdames et Messieurs, souvenez-vous, le 28 juillet 2010 dernier (en même temps, y’en a pas eu d’autres et il n’y en aura plus) ; je vous faisais une présentation du Déstockage Massif en ligne directe de Lugdunum (faut rester basique). Si vous suivez toujours, c’est à lire par là.

 

Ça y’est, ça vous revient, la mémoire est ravivée, bien bien… Voilà voilà … Comment dire ? Quoi ? Ah ben non, je ne vais pas vous faire un copier-coller quand même… Si ? Bon mais vous voyez, ce serait un peu mal venu par les temps qui courent où le moindre critique amateur (pléonasme) passe un temps inouï sur la toile pour étayer des propos vides de sens. Parce que d’ailleurs quel sens donner à tout cela ? Vos goûts et mes douleurs, tout cela est tellement personnel que passer du temps à rédiger 65 chroniques à l’année (hé ho, je prends des vacances aussi) n’a finalement que peu d’intérêt sinon être noyé sous un tas de disques tous plus ou moins rapidement oubliés puisque de toutes façons, on écoute les mêmes trucs depuis … Allez… 25 ans.

Bon. Sur le dernier quart de siècle, je dois admettre que certains albums sont venus grandir les rangs de ma réserve favorite et d’autres attendent patiemment un sursaut nostalgique qui arrive rarement. Il faut pouvoir donner du temps au temps, c’est un des grands préceptes de l’Homme Moderne, tout tourné vers une meilleure vie, avec du sens, une préservation de sa personne. Il doit se reprendre en main, intérioriser. Certains philosophes auront, sans doute à cœur de se rendre en Haïti pour expliquer l’affaire à ces milliers de gens qui luttent pour survivre quotidiennement dans l’indifférence mondiale, deux ans après le cataclysme.

 

C’est un peu ce que les lyonnais nous disent en substances (sic) avec toujours le même aplomb. Tu as le choix, tu as un don et tu vis le plus souvent comme une merde. Ce n’est pas forcément de ta faute et parfois tu t’y complais. Eux, leur don, c’est de foutrement bien jouer en en mettant partout avec ce sourire rigolard et rageur. Les riffs bien graissés toujours dans le même cambouis et subtilité un hommage in french à peine déguisé aux Kennedy morts vient parfois égayer leur sauterie. S’ils ne se voilent pas la face, le beau minou qui nous fixe amoureusement dans son lit de roses se retrouve bien maccab’ en quatrième de couverture.

Les archivistes passeront en revue les inénarrables titres tous plus sautillants les uns que les autres et diantre que ces gaillards jouent divinement bien. Ben oui, tant qu’à philosopher autant faire appel à la religion. 'Savez le truc qui, avec la propriété privée, a anéanti toute volonté de développement de l’être humain.

photo de Eric D-Toorop
le 18/01/2012

4 COMMENTAIRES

mat(taw)

mat(taw) le 18/01/2012 à 13:13:01

Allez jull avoue que c'est toi qui leur a soufflé ce nom de groupe extraordinaire

Crom -Cruach

Crom -Cruach le 19/01/2012 à 19:18:30

J'ai pas encore envoyé ma commande mais ce sera bientôt fait !!!

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 27/01/2012 à 20:34:31

Poétique comme un fist au gravier, c'est bon ça !!!

Geoffrey Fat

Geoffrey Fat le 28/01/2012 à 12:31:35

Complètement crusté! Banzai!

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