Teenage renegade - Is there life after high school ?
Chronique CD album (35 minutes)
- Label(s)
Kicking records - Sortie
2009
8/10
En général les projets de Nasty Samy sont suivis par un fan base chaque année grandissant comme l'attestait la sortie du second album de Black Zombie Procession. Puis Teenage Renegade s'est crée durant l'été 2008 avec Erin Sims alias Mme Nasty.
A la base l'album ne devait être qu'un ep, mais les labels se bousculant, (et on les comprend), 4 pistes se sont transformées en 13 suite à deux passages au Cube Studio.
Mais Is there life after High school ? Qu'est ce que c'est ?
13 pistes, 11 titres dont 3 reprises ("Black september" de Dead Moons, "Glad I don't know" des Lemonheads et "12 O'Clock high" de Dirty Looks).
Le groupe c'est : le duo Nasty (le chant pour Mme, la guitare et la basse pour Mr), deux batteurs qui se sont succédés : Buanax (ex batteur de Hawaii Samurai,), puis Blondi Moore (Actuel batteur de The Electric Suicide Club) en studio à Besançon.
Visuellement l'hommage aux décennies 80's - 90's est clair. La pochette (aux couleurs criardes, à l'illustration typique des 80's style Scoobidoo), le myspace (avec ses photos de Parker Lewis, d'un couloir de lycée d'une série niaise) : tous les codes et clichés parfaitement assumés qui font nos bons souvenirs de cette époque sont récupérés. Le tout à l'américaine, Erin venant de ce nouveau monde que nous copions (et pour certains convoitons).
Et musicalement...La "Nasty touch" se reconnait dés le premier riff de l'éponyme "Is there life after high school ?" puis l'arrivée du chant au début troublera. Peut être grimaçante au début, la première impression s'estompera rapidement pour profiter avec plaisir de ce style : "Sugar power pop".
Tout est simple, fluide et outrageusement efficace. La trame principale s'attache à notre adolescence ainsi notre éducation musicale et sentimentale. En tout cas, je vous parle d'un temps que les jeunes ne connaissent pas, mais pour qui le charme peut malgré tout opérer.
Quand la frontière avec le kitsch n'est pas franchie, que l'hommage, la nostalgie se mêlent à l'énergie et à d'excellentes mélodies, on obtient un projet encore une fois passionnant.
N'attendez pas là la moindre agressivité, mais un cd qui fleure bon le plaisir de faire et d'écouter de la musique.
Comme à chaque fois ce genre de pièce ne brille pas par sa technique mais sera apprécié pour son concept et touchera ses auditeurs dans leur sensibilité.
On regrettera peut être que l'objet bénéficie finalement d'une production aussi léchée... Mais pourquoi ne pas copier votre cd sur cassette vierge et profiter du voyage temporel !?
A la base l'album ne devait être qu'un ep, mais les labels se bousculant, (et on les comprend), 4 pistes se sont transformées en 13 suite à deux passages au Cube Studio.
Mais Is there life after High school ? Qu'est ce que c'est ?
13 pistes, 11 titres dont 3 reprises ("Black september" de Dead Moons, "Glad I don't know" des Lemonheads et "12 O'Clock high" de Dirty Looks).
Le groupe c'est : le duo Nasty (le chant pour Mme, la guitare et la basse pour Mr), deux batteurs qui se sont succédés : Buanax (ex batteur de Hawaii Samurai,), puis Blondi Moore (Actuel batteur de The Electric Suicide Club) en studio à Besançon.
Visuellement l'hommage aux décennies 80's - 90's est clair. La pochette (aux couleurs criardes, à l'illustration typique des 80's style Scoobidoo), le myspace (avec ses photos de Parker Lewis, d'un couloir de lycée d'une série niaise) : tous les codes et clichés parfaitement assumés qui font nos bons souvenirs de cette époque sont récupérés. Le tout à l'américaine, Erin venant de ce nouveau monde que nous copions (et pour certains convoitons).
Et musicalement...La "Nasty touch" se reconnait dés le premier riff de l'éponyme "Is there life after high school ?" puis l'arrivée du chant au début troublera. Peut être grimaçante au début, la première impression s'estompera rapidement pour profiter avec plaisir de ce style : "Sugar power pop".
Tout est simple, fluide et outrageusement efficace. La trame principale s'attache à notre adolescence ainsi notre éducation musicale et sentimentale. En tout cas, je vous parle d'un temps que les jeunes ne connaissent pas, mais pour qui le charme peut malgré tout opérer.
Quand la frontière avec le kitsch n'est pas franchie, que l'hommage, la nostalgie se mêlent à l'énergie et à d'excellentes mélodies, on obtient un projet encore une fois passionnant.
N'attendez pas là la moindre agressivité, mais un cd qui fleure bon le plaisir de faire et d'écouter de la musique.
Comme à chaque fois ce genre de pièce ne brille pas par sa technique mais sera apprécié pour son concept et touchera ses auditeurs dans leur sensibilité.
On regrettera peut être que l'objet bénéficie finalement d'une production aussi léchée... Mais pourquoi ne pas copier votre cd sur cassette vierge et profiter du voyage temporel !?
1 COMMENTAIRE
sepulturastaman le 25/05/2009 à 10:15:08
Putain le croisement entre Green Day et L7 en gentil ; pas prise de tête avec une démarche anti-con : je m'explique ils ne se la jouent pas "oui on est des rebels on fait du punk" ; ils ont au moin la franchise de dire qu'ils se (nous) font plaisir à jouer du teenage punk made-in 90's et rien que ça c'est génial.
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