The Burning - Rewakening
Chronique CD album (47:07)

- Style
hardcore / thrash - Label(s)
Massacre Records - Date de sortie
27 février 2009
écouter "Rewakening"
Après un premier album, Storm The Walls, parû en 2007 sous l'indifférence quasi-générale, les danois de The Burning ont la lourde tâche d'offrir à leur discographie un deuxième opus. Tout le monde sait que la sortie d'un second travail est toujours difficile, et peu de groupes survivent à ce que beaucoup qualifieraient de jugement de valeur. The Burning revient donc en ce début d'année 2009 avec "Rewakening", et le test semble être plus que mitigé.
Commençons par les points forts, qui ne sont certes pas nombreux mais bel et bien existants. La production tout d'abord est lourde, et retransmet bien l'ambiance que le quatuor souhaite créer, un équilibre bien mené entre les instruments et la voix.
La lourdeur de cet opus est au centre de la fusion entre titres mid-tempos et riffs thrash ou encore power, et certaines sonorités ne sont pas sans nous rappeler nos défunts Pantera.
Certains titres sortent du lot comme "Live The Goat", "Carnivora" ou encore "Evangelical Cannibal" et ces quelques pistes nous montrent que tout n'est peut-être pas perdu.
En effet, The Burning est le cas flagrant d'un groupe de hardcore qui tente de faire du thrash, ou inversement. Le quatuor danois a une structure rythmique d'un métal bien lourd comme on aime, avec des touches hardcore plus qu'évidente notament des growls directement tirés du métalcore. Plusieurs influences qui au bout du compte, ne permettent pas dans ce "Rewakening" d'entendre une pointe d'originalité, voire de personnalité. Ce manque d'identité rend l'écoute de ces douze titres longue et parfois ennuyeuse et c'est clairement dommage, car on ne comprend d'ailleurs pas forcément pourquoi.
Bref, ce n'est certainement pas avec ce "Rewakening" que The Burning va réussir à étonner ou encore à se démarquer du vaste monde de la musique. Ce deuxième album n'est pas mauvais en soi mais il n'offre pas à l'auditeur une différence avec le premier ; une évolution aurait été souhaitable. Toutefois, le meilleur est très certainement à venir et on veut être étonné par les danois qui ont de source sûre beaucoup de talent.
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