The Progerians - The fabulous progerians

Chronique CD album (45mn)

chronique The Progerians - The fabulous progerians

Les bruxellois de The Progerians existent depuis 2011, et ont sorti l'an dernier cet album méritant toute votre attention.

 

En effet, une première écoute pourtant distraite suite à un mail envoyé par le groupe m'a immédiatement donné envie d'en entendre plus ; et pourtant, les demandes de chroniques ne sont pas ce qui manquent, mais quand c'est vraiment bien fichu comme ça, on ne peut qu'adhérer et se mettre le cd à fond dans les oreilles.

 

Le groupe pratique un mélange rock / noise / hardcore (et plus si affinités), et surtout, envoie des riffs en beton qui restent en tête à longueur de journée.

Par contre, n'attendez pas des parties de chants très travaillées ; en effet, la voix, la plupart du temps scandée/hurlée, n'est ici que pour sublimer les guitares et la rythmique en général. D'ailleurs, c'est amusant comment cette voix passe au second plan, car du coup, elle donne l'impression d'être très peu présente. Alors qu'une écoute attentive prouve bien que le chanteur s'égosille régulièrement sur cet album. Mais là où les belges font fort, c'est au rayon accessibilité : le son est lourd, parfois assez sombre, mais d'un autre côté, on ne tombe jamais totalement dans le noir complet, et au contraire on sent une certaine fraicheur, une envie d'en découdre en prenant son pied sur scène.

L'apogée du disque, à mon humble avis évidemment, arrive sur le titre "10,000", réunissant tous les parfaits ingrédients dont je vous ai parlé plus haut. C'est simple, ces putains de riffs me trottent en tête un bon bout de temps même après avoir fini d'écouter cet album !

 

The progerians ne se contente pas d'envoyer la purée, et sait varier sa musique quand il faut. On notera d'ailleurs l'apparition de trompettes, notamment sur "collapse", qui sont du plus bel effet. Et les guitares ne sont pas en reste : riffs rentre dedans, soli, passages plus tranquilles en arpège, tous les ingrédients pour faire une bonne tambouille (en tout cas, une tambouille que j'apprécie !) sont présents. Dans le rang des apparitions, on peut également annoncer fièrement la présence de Danny de Deviate sur "Out of the abyss", et Mark DeBacker (ex-Dog Eat DogMucky Pup) sur "10,000".

 

Bref, vous l'aurez compris, je suis tombé très vite sous le charme de ces fabuleux progerians, et à mon avis il ne vous faudra pas longtemps pour les apprécier également. Pour une fois, une bio d'un groupe n'est pas trop usurpée : Think sludge, acceleration, groove, sweat, loud, party, psyche, punk, thirst !

photo de Pidji
le 26/02/2016

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