Ieper fest 2010 - Vendredi 13 août 2010

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Arrivée dans la nuit de Jeudi à Vendredi, nuit, pluie, boue, glissades en tous genres… le climat parfait pour monter une tente. Certains auront été malins me direz-vous, et auront investis dans une tente qui se monte en peu de secondes. Erreur, rétorquerai-je : la mienne au moins, je ne la retrouverais pas à l’envers comme certains dimanche soir (affirmation qui se vérifiera par ailleurs). Néanmoins, là n’est pas le propos, cette introduction servant plus à expliquer mon relatif questionnement quant à l’acquisition de bottes pour le festival, une fois sur les lieux…
Mais je fus rassuré, vendredi matin, en me rendant compte que le terrain avait relativement séché. Idem pour le site, où nous patientons avec deux collègues avant d’arriver pile-poil pour le début de Brutality Will Prevail.
Brutality will prevail :
Tout début du festival oblige, les mises de bracelets et autres formalités sont de mises, ce qui amènera le groupe d’ouverture à jouer devant une peuplade assez réduite. Cependant, les anglais ne se débineront pas, et nous balanceront un bon son pour débuter ce festival. Du old to new school bien foutu et assez entrainant pour commencer ces trois jours qui s’annoncent hardcore…
Deuxième groupe à fouler les planches du festival, et première surprise : une sorte de pop teintée de hardcore à tendance névrotique. Parfait pour vous réveiller et vous donner le sourire à 11h30 du matin. Le groupe Suédois réussit à surprendre par son inventivité, en faisant une mixture qui pourrait rappeler Cage The Elephant à qui on aurait fait bouffer de la musique énervée dans leur jeune âge. Une très bonne surprise !
Suit alors le groupe Brésilien Paura. Je dois avouer que même si le tout est bien calé, je trouve cela assez banal et pas si entrainant que ça. On ne peut pas tout aimer… Ce matin ce seront les brésiliens qui ne m’auront pas convaincus.
Un des groupes de la Church Of Ra qui joue ce week end, avec, aux manettes, le guitariste et le chanteur d’Amen Ra, accompagnés du batteur de The Black Heart Rebellion. Tout en ayant raté le début, mais en ayant pu se placer correctement (l’un des gros avantages de ce fest… on peut toujours se placer correctement), je me délecte sur la fin de leur set. La musique est cependant différente d’Amen Ra : exclusivement du chant clair, ce qui rend le tout envoutant, mais clairement moins agressif qu’Amen Ra. Une parenthèse sympa parmi les groupes qui allaient débouler par la suite.
Direction la marquee stage pour découvrir le groupe Allemand. Sachant qu’ils tournent avec Strength For A Reason, il y a fort à parier que ces gars là ne sont pas là pour vendre des cravates. Bingo! Grosse ambiance, l’effet “salle” du chapiteau fait son effet. Le groupe jouera donc un hardcore tough-guy devant un public motivé qui a envie d’en découdre. Le son est bon ( comme la plupart des groupes qui passeront par la marquee stage d’ailleurs ), ce qui fait que l’énergie déployée n’en est que meilleure. Une bonne découverte donc !
Après la recréation en style “débranchage de cerveau” retour sur la main stage, où se produisent les Miles Away, qui semblent relativement attendus. Il faut avouer que leur hardcore mélodique (rappelant fortement Bane, ou Have Heart dans une certaine mesure) est des plus sympathique à écouter sur album. Et ce plaisir est retrouvé en live, avec cette énergie, ce groupe motivé (et la moustache magnifique du chanteur). Un bon concert bien sympa avant d’entamer une autre partie tough guy de la journée !
Et hop! C’est parti pour une partie haute en subtilités… En même temps, avec un nom pareil, celui qui n’a pas compris que ça va taper, bah, c’est qu’il n’écoute pas de hardcore. Les Portugais nous serviront un bon set, qui ne restera tout de même pas gravé indéfiniment dans ma mémoire. Le fait de ne pas trop les connaitre avant le fest n’aide pas. Mais, dirons nous, il s’agit d’un groupe qui se débrouille carrément sur scène, qui envoie les bois comme il faut et motive la foule à s’amuser dans le pit grâce de bonne grosses mosh-part… Rien de bien original, mais ça défoule…
“Youpi ! Chouette ! Tralalère !”… voilà qui résume mon enthousiasme quant à la participation de ce groupe au festival, venu nous défendre son nouvel album « Lock and Key » dont certaines pistes seront jouées, comme le titre éponyme écoutable sur leur Myspace. Après, ben c’était un pur concert, un défouloir, le tout dans une bonne humeur ! Le hardcore relativement mid-tempo des ricains fait mouche et entraine un bon nombre de kids dans son sillage avec un point d’orgue sur Life In Shambles tiré de « Prying Eyes » … Le jeu scénique est bon, Chris, au chant, est surmotivé, et les musiciens aussi… En gros, un groupe qui tire son épingle du jeu lors de cette première journée. Mais ce n’est pas fini, une autre grosse pointure arrive pas longtemps après !
Ouh bordel ! Vu comment leur dernier album « Burden Of Hope » m’avait enthousiasmé par l’énergie déployée (N’y cherchez aucune subtilité… parce que justement, il n’y en a aucune), j’attendais de pied ferme ce groupe ! Certes ça va chercher midi à midi, non pas à quatorze heure, mais c’est tellement bien fait qu’on en redemande… Et voilà que les gaziers, membre du BFL, débarquent sur scène : c’est parti pour 40 minutes de sport intensif. Il faut croire que je ne suis pas le seul à apprécier la musique bas du front du groupe : ça s’excite méchamment dans le pit, un certain nombre de spectateurs reprennent les refrains en cœur. De leur coté, les zicos se défoncent et adoptent une attitude adéquat au style pratiqué : on est pas là pour vendre des fleurs, mais pour distribuer des mandales… le tout avec le sourire. La recette prend extrêmement bien, et c’est tout transpirants qu’un bon nombre de personne quitte le devant de la main stage en cette fin d’après midi.
Annotations Of An Autopsy :
J’avoue, j’avais trouvé leur tout premier méfait « welcome to sludge city » bien sympa…Malheureusement, après, je n’ai pas accroché, et à la vue de ma réaction lors du début de leur set, ben il faut croire que ce n’est pas la cuvée 2010 du groupe qui va me réconcilier avec eux… Dommage.
Agnostic Front :
A vrai dire, Agnostic Front… c’est Agnostic Front. De plus, j’avoue ne jamais avoir été un grand fan du groupe, pourtant pilier de la scène New Yorkaise (bouh ! le vilain !). Les grands classiques sont joués… comme d’hab’… et le jeu scénique, bah comme d’hab’… Vous comprenez que mon enthousiasme est quelque peu retombé, et j’en suis désolé pour les fans du groupe, mais ce n’est pas ma came… arf !
Suite à un échange de line up, c’est Raised Fist qui clôture la soirée. Je ne suis pas un grand connaisseur de leur discographie, mais j’avoue qu’il s’agit d’un groupe que j’apprécie sur album. Alors, qu’est-ce que ça a donné ? Les Suédois se démènent sur scène, le chanteur doit transpirer par hectolitres, le son est bon. Comme sur CD, la musique du groupe se laisse franchement apprécier, même si je pense que la voie monocorde du chanteur pourrait en agacer certains… Ensuite, oui on écoute en tapant du pied et en bougeant la tête, mais point de pétage de boulons, ça ne me donne pas l’envie irrépressible d’aller faire mumuse au centre du pit… Un bon concert de clôture néanmoins, raccourci malheureusement suite aux dispositions très strictes entre la ville d’Ypres et le Ieper Festival (Ieper = Ypres en Flamand en fait…).
2 COMMENTAIRES
Melandria le 02/12/2010 à 19:32:17
[ il y a fort à parier que ces gars là ne sont pas là pour vendre des cravates.]
Ah cette expression, elle est magique xD
Par contre, le groupe pour lequel t'a mis ça, je ne m'en rappel pas du tout, comme pas mal d'autre cette journée enfaite x)
Sur la journée, y'en aura que 5 qui m'aurons vraiment marqué pour ma part.
Melandria le 02/12/2010 à 19:36:01
Sinon, je n'aurai qu'un mot à dire "REUNIONNNNNNNNNNNNNNN"
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