VICTIMS OF SOCIETY - Interview du 13/06/2004
Membre(s) interviewé(s) : Dieter (batterie)
Pour commencer, peux tu nous présenter Victims of society ?
Ok, Victims of society est un groupe Hardcore old school de Belgique. On a commencé le groupe il y a environ 12 ans dans l'optique de s'amuser et de faire de la musique puissante et rapide. Appelle la punk ou Hardcore pour nous c'est exactement pareil. On était juste une bande de jeunes qui voulaient s'amuser en jouant de la musique bruyante, en déchirant le voisinage avec notre bruit et juste le vivre pleinement. Pour les membres c'est Jim au chant, Toon à la basse, Hans et Steven à la guitare et Dieter à la batterie.
Comment vous êtes vous rencontrez ?
Laisse moi d'abord te dire que du groupe au départ il ne reste que le chanteur et moi même le batteur. Voici l'histoire. Notre premier bassiste (Pea) a débuté le groupe avec des potes de classes et d'école : Jim (chanteur) et Web (guitariste), ils avaient encore besoin de quelqu'un à la batterie. J'ai rencontré ces gars à un concert dans notre ville où je suis allé pour découvrir le légendaire groupe local : “The end of Ernie”. Après ça alors que je parlais au batteur de ce groupe en lui disant que je venais juste de commencer la batterie il m'a présenté Web. Quelques semaines plus tard on a répété pour la première fois. Le truc marrant à cette époque c'est que notre chanteur allait devenir le guitariste et que le bassiste allait chanter ou faire un autre truc du genre. Il n'avait aucun matériel à cette époque et il ne savait pas jouer de bass. Donc voilà comment on a commencé le groupe.
Parles nous de votre dernier album :”The Gloves Come Off”
Notre nouvel album peut être décrit comme rapide, un Hardcore furieux avec des mélodies et des parties plus lentes. Le chant y est brutal et les guitares bien plus franches. La musique est plus diverse qu'elle n'a jamais été, plus mélodique mais toujours puissante.
Les paroles sont principalement sombres et intenses et ne comportent pas vraiment un message spécifique comme pour la plupart des groupes Hardcore. Il y a plutôt des sentiments personnels et des points de vue qui s'expriment à travers la musique. Nous ne sommes ni un groupe politique ni un groupe Straigh edge. On a chacun nos propres engagements, que ce soit des engagements politiques ou le fait de vivre un style de vie alternatif. Mais les paroles sont surtout des pensées personnelles mises sur papier comme une sorte de thérapie si vous voulez. C'est notre quatrième Cd sorti en 12 ans et encore une fois il sonne différent que ceux d'avant mais il a gardé la même passion et agressivité dans un son Hardcore (old school).
Où l'avez-vous enregistré ? Cela a t'il été une bonne expérience ? Aurais tu des anecdotes ?
On l'a enregistré à “De studio” à Asse en Belgique, avec le même producteur que pour notre mcd “Glasgow kiss”. C'est un studio cool et Dirk est un garçon très sympa. Il comprend vraiment notre son et ça s'est très important. Encore une fois on est content du résultat. Je ne pense pas que nous ayons une anecdote de studio à partagé avec les lecteurs, ou au moins une que nous voulons partager !! Héhé.
Parles nous du Fury fest. Que penses tu du publique français?
Incroyable !!! Le public était vraiment cool et les meilleurs de la journée ont été the Youth of today et SOIA qui nous ont joué un super fort live comme d'habitude. Pour nous le Fury Fest était quelque chose spécial qu'on voulait vraiment faire. Meme si on préfère jouer dans des petites manifestations c'était motivant de jouer dans l'autre extrême pour changer. On était un des plus petits groupes la-bas mais on a reçut une bon retour et on a vraiment apprécié le support de la foule française. C'est inspirant. On a fait quelques dates dans le passé en France mais le Fury Fest est définitivement la meilleur date qu'on est fait.
Parles nous maintenant de la scene hardcore de Belgique :
Je pense qu'on a une grande et bonne scène hardcore en Belgique, au moins elle semble l'être. Il y a beaucoup de nouveaux groupes qui montent et ça c'est une putain de bonne chose. Maintenant on trouve un grand courant Hardcore influencé par les années 1980. On a des fois l'impression que quand on rentre dans une salle ou ces groupes jouent on retourne en même temps dans le passé. Généralement c'est cool mais des fois ça semble un peu maladroit, comme si ils voulaient tout copier du passé. Il y a quelque chose qui ne diffère pas du grand boum Hardcore pendant les années 1990 : il y a toujours énormément de jeunes qui se la joue comme si ils étaient des messies Hardcore. Des jeunes qui décident ce qui est cool et ce qui n'est pas, des jeunes qui sans raisons commencent à dire des conneries sur d'autres groupes, des mecs ou peu importe qui. Mais nous pensons toujours que nous avons une scène terre à terre en bonne santé et sympa avec beaucoup de bons groupes créatifs et dévoués. Et aussi il y a les anciens qui restent très actifs et qui sont toujours là et en quelque sorte c'est rassurant et ça nous fait nous sentir chez nous.
Mais bon comme pour toutes les scènes c'est aussi une scène divisée et ça craint. A notre avis la scène Hardcore et punk devrait aller ensemble. On fait tous partie de cette société, on est tous des enfants sous le soleil et on a les mêmes problèmes et la même situation donc si on était unifié on pourrait mieux créer la différence.
De toute manière il y a beaucoup de concerts toutes les semaines et j'ai beaucoup de respect pour les organisateurs de ces concerts et pour les groupes qui font leurs propres trucs. Comme je l'ai déjà dit on est tous ensemble une partie de cela qu'on soit metalleux, punk, HC ou Staight edge. C'est un mouvement underground avec beaucoup plus de frontières que l'on attendrait à première vue.
Donnes nous ton meilleur et ton plus mauvais souvenir avec ton groupe :
Le meilleur :Tourner est de loin la meilleure des choses.
Le pire: Le line up qui change. C'est tout le temps difficile de voir un ami ne plus être dans le groupe après des années passées. Ces souvenirs sont les pires pour moi.
Avec quels groupes voudrait tu jouer dans le futur ?
Disons qu'il y a beaucoup de groupes autour avec qui on aimerait bien jouer mais pour vous donner des noms : Avail, DRI, Raised Fist, Intensity, DFA, Out Cold,... C'est toujours sympa de jouer avec des plus grand groupes de toute façon
« Hardcore »…Qu'es ce que cela signifie pour toi?
C'est une colère à l'intérieur qui reveint chaque fois pour d'autres raisons (le monde bousillé par exemple). Et c'est exprimé dans notre musique et sur scène. C'est un certain lien entre des gens qui ont un état d'esprit similaire, tu as besoin de voir que tu n'es pas tout seul.
Le hardcore est aussi un sentiment particulier, quelque chose que les autres ne comprennent pas. C'est ça qui vous rend totalement incontrôlable. Tu chies presque dans tes futs, tu te marginalises et tu deviens fous sur une chanson, un disque ou un concert. C'est comme si une force inconnue te conduit vers ce “mosh pit” fou qui ressemble à une grande baston de gens qui ne sont familiers de cette scène. Je pense que tu ne peux pas vraiment définir ce qu'est le Hardcore ou ce qu'il veut dire et aussi on ne peut pas vraiment définir le style de vie. Peu importe les vêtements que tu portes, si tu skate ou pas, si tu es végétarien ou non. Le Hardcore peut être une façon de vivre et d'une certaine façon ça l'est pour nous mais surtout pas parce que c'était imposé. Le Hardcore est un mouvement underground avec un état d'esprit que l'on retrouve dans beaucoup d'autres styles de musique. Les gens qui partagent les mêmes idées, qui veulent faire la différence et faire quelque chose pour les bonnes raisons. Que ce soit du HC, Punk, Jungle, Noise, Jazz, Métal peu importe, c'est du hardcore!
Un dernier mot ?
Allez aux concerts, découvrez de nouveaux groupes. Découvrez aussi les groupes plus vieux pour savoir d'où viennent les jeunes groupes et où ils se sont influencés. Va aux concerts, copie des cassettes, achète des CD, fait un webzine ou crée ta propre asso. Il n'y a qu'une loi que tu dois suivre : fais le pour l'amour du Hardcore et non pas par besoin d'argent . dernier mais pas moindre : Merci pour cette interview, et pour votre support.
Ok, Victims of society est un groupe Hardcore old school de Belgique. On a commencé le groupe il y a environ 12 ans dans l'optique de s'amuser et de faire de la musique puissante et rapide. Appelle la punk ou Hardcore pour nous c'est exactement pareil. On était juste une bande de jeunes qui voulaient s'amuser en jouant de la musique bruyante, en déchirant le voisinage avec notre bruit et juste le vivre pleinement. Pour les membres c'est Jim au chant, Toon à la basse, Hans et Steven à la guitare et Dieter à la batterie.
Comment vous êtes vous rencontrez ?
Laisse moi d'abord te dire que du groupe au départ il ne reste que le chanteur et moi même le batteur. Voici l'histoire. Notre premier bassiste (Pea) a débuté le groupe avec des potes de classes et d'école : Jim (chanteur) et Web (guitariste), ils avaient encore besoin de quelqu'un à la batterie. J'ai rencontré ces gars à un concert dans notre ville où je suis allé pour découvrir le légendaire groupe local : “The end of Ernie”. Après ça alors que je parlais au batteur de ce groupe en lui disant que je venais juste de commencer la batterie il m'a présenté Web. Quelques semaines plus tard on a répété pour la première fois. Le truc marrant à cette époque c'est que notre chanteur allait devenir le guitariste et que le bassiste allait chanter ou faire un autre truc du genre. Il n'avait aucun matériel à cette époque et il ne savait pas jouer de bass. Donc voilà comment on a commencé le groupe.
Parles nous de votre dernier album :”The Gloves Come Off”
Notre nouvel album peut être décrit comme rapide, un Hardcore furieux avec des mélodies et des parties plus lentes. Le chant y est brutal et les guitares bien plus franches. La musique est plus diverse qu'elle n'a jamais été, plus mélodique mais toujours puissante.
Les paroles sont principalement sombres et intenses et ne comportent pas vraiment un message spécifique comme pour la plupart des groupes Hardcore. Il y a plutôt des sentiments personnels et des points de vue qui s'expriment à travers la musique. Nous ne sommes ni un groupe politique ni un groupe Straigh edge. On a chacun nos propres engagements, que ce soit des engagements politiques ou le fait de vivre un style de vie alternatif. Mais les paroles sont surtout des pensées personnelles mises sur papier comme une sorte de thérapie si vous voulez. C'est notre quatrième Cd sorti en 12 ans et encore une fois il sonne différent que ceux d'avant mais il a gardé la même passion et agressivité dans un son Hardcore (old school).
Où l'avez-vous enregistré ? Cela a t'il été une bonne expérience ? Aurais tu des anecdotes ?
On l'a enregistré à “De studio” à Asse en Belgique, avec le même producteur que pour notre mcd “Glasgow kiss”. C'est un studio cool et Dirk est un garçon très sympa. Il comprend vraiment notre son et ça s'est très important. Encore une fois on est content du résultat. Je ne pense pas que nous ayons une anecdote de studio à partagé avec les lecteurs, ou au moins une que nous voulons partager !! Héhé.
Parles nous du Fury fest. Que penses tu du publique français?
Incroyable !!! Le public était vraiment cool et les meilleurs de la journée ont été the Youth of today et SOIA qui nous ont joué un super fort live comme d'habitude. Pour nous le Fury Fest était quelque chose spécial qu'on voulait vraiment faire. Meme si on préfère jouer dans des petites manifestations c'était motivant de jouer dans l'autre extrême pour changer. On était un des plus petits groupes la-bas mais on a reçut une bon retour et on a vraiment apprécié le support de la foule française. C'est inspirant. On a fait quelques dates dans le passé en France mais le Fury Fest est définitivement la meilleur date qu'on est fait.
Parles nous maintenant de la scene hardcore de Belgique :
Je pense qu'on a une grande et bonne scène hardcore en Belgique, au moins elle semble l'être. Il y a beaucoup de nouveaux groupes qui montent et ça c'est une putain de bonne chose. Maintenant on trouve un grand courant Hardcore influencé par les années 1980. On a des fois l'impression que quand on rentre dans une salle ou ces groupes jouent on retourne en même temps dans le passé. Généralement c'est cool mais des fois ça semble un peu maladroit, comme si ils voulaient tout copier du passé. Il y a quelque chose qui ne diffère pas du grand boum Hardcore pendant les années 1990 : il y a toujours énormément de jeunes qui se la joue comme si ils étaient des messies Hardcore. Des jeunes qui décident ce qui est cool et ce qui n'est pas, des jeunes qui sans raisons commencent à dire des conneries sur d'autres groupes, des mecs ou peu importe qui. Mais nous pensons toujours que nous avons une scène terre à terre en bonne santé et sympa avec beaucoup de bons groupes créatifs et dévoués. Et aussi il y a les anciens qui restent très actifs et qui sont toujours là et en quelque sorte c'est rassurant et ça nous fait nous sentir chez nous.
Mais bon comme pour toutes les scènes c'est aussi une scène divisée et ça craint. A notre avis la scène Hardcore et punk devrait aller ensemble. On fait tous partie de cette société, on est tous des enfants sous le soleil et on a les mêmes problèmes et la même situation donc si on était unifié on pourrait mieux créer la différence.
De toute manière il y a beaucoup de concerts toutes les semaines et j'ai beaucoup de respect pour les organisateurs de ces concerts et pour les groupes qui font leurs propres trucs. Comme je l'ai déjà dit on est tous ensemble une partie de cela qu'on soit metalleux, punk, HC ou Staight edge. C'est un mouvement underground avec beaucoup plus de frontières que l'on attendrait à première vue.
Donnes nous ton meilleur et ton plus mauvais souvenir avec ton groupe :
Le meilleur :Tourner est de loin la meilleure des choses.
Le pire: Le line up qui change. C'est tout le temps difficile de voir un ami ne plus être dans le groupe après des années passées. Ces souvenirs sont les pires pour moi.
Avec quels groupes voudrait tu jouer dans le futur ?
Disons qu'il y a beaucoup de groupes autour avec qui on aimerait bien jouer mais pour vous donner des noms : Avail, DRI, Raised Fist, Intensity, DFA, Out Cold,... C'est toujours sympa de jouer avec des plus grand groupes de toute façon
« Hardcore »…Qu'es ce que cela signifie pour toi?
C'est une colère à l'intérieur qui reveint chaque fois pour d'autres raisons (le monde bousillé par exemple). Et c'est exprimé dans notre musique et sur scène. C'est un certain lien entre des gens qui ont un état d'esprit similaire, tu as besoin de voir que tu n'es pas tout seul.
Le hardcore est aussi un sentiment particulier, quelque chose que les autres ne comprennent pas. C'est ça qui vous rend totalement incontrôlable. Tu chies presque dans tes futs, tu te marginalises et tu deviens fous sur une chanson, un disque ou un concert. C'est comme si une force inconnue te conduit vers ce “mosh pit” fou qui ressemble à une grande baston de gens qui ne sont familiers de cette scène. Je pense que tu ne peux pas vraiment définir ce qu'est le Hardcore ou ce qu'il veut dire et aussi on ne peut pas vraiment définir le style de vie. Peu importe les vêtements que tu portes, si tu skate ou pas, si tu es végétarien ou non. Le Hardcore peut être une façon de vivre et d'une certaine façon ça l'est pour nous mais surtout pas parce que c'était imposé. Le Hardcore est un mouvement underground avec un état d'esprit que l'on retrouve dans beaucoup d'autres styles de musique. Les gens qui partagent les mêmes idées, qui veulent faire la différence et faire quelque chose pour les bonnes raisons. Que ce soit du HC, Punk, Jungle, Noise, Jazz, Métal peu importe, c'est du hardcore!
Un dernier mot ?
Allez aux concerts, découvrez de nouveaux groupes. Découvrez aussi les groupes plus vieux pour savoir d'où viennent les jeunes groupes et où ils se sont influencés. Va aux concerts, copie des cassettes, achète des CD, fait un webzine ou crée ta propre asso. Il n'y a qu'une loi que tu dois suivre : fais le pour l'amour du Hardcore et non pas par besoin d'argent . dernier mais pas moindre : Merci pour cette interview, et pour votre support.
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