Blues Pills - Lady In Gold

Chronique CD album

chronique Blues Pills - Lady In Gold

On est pas bien là, dans les vapes? on est tellement bien qu’on feint de reprendre connaissance pour se faire cajoliner encore un peu plus.

 

Mais être dans les pommes, ça veut aussi dire ne pas la voir se trémousser, et là il n’y a pas de dilemme, je vais saigner du pif version torrent. Sans déconner le short boom-poum est la plus belle invention de l’homme, je met de côté le moteur des Vincent (et oui on en reviens toujours aux rondeurs). Et quoi de mieux qu’une musique érotico-callipyge pour accompagner un chaloupé des demi-lunes ??? Ça fait bien longtemps que mon cerveau a quitté la rampe de lancement direction le cosmos, par contre ne lui racontez pas s’il vous plaît elle déteste quand je parle de ses grains de beauté en public.

Et comme il n’y a pas de place dans la fusée pour naevus, parlons de la musique qui accompagne ses dandinements.

 

Alors à part l’horrible morceau "I felt a change", qu’on dirait tout droit sorti d’une B.O d’une comédie amoureuse : imaginez, le héros va conclure avec la belle insaisissable, ils ont rencard chez lui (hein, n’oubliez pas qu’elle est sensée être insaisissable)... Il y a toutes les niaiseries les plus nauséabondes de visible, si le film est médiocre jusqu’au bout on aura vu la transformation d’un appart' de mec avec tous les stéréotypes possibles et inimaginables se transformer en nid d’amour... Bref vous voyez de quoi je parle ! Et bien pour accompagner ce moment déjà gênant, on a le droit à un morceau romantique voix/piano, le producteur aurait eu du budget il aurait embauché Céline Dion. Donc NON NON et re-NON ; il n’y a plus de directeur artistique dans les maisons de disques ??? Ou alors ils ont été remplacé par des marketteux puisqu’ils en ont fait un clip. Les mecs ils prennent le plus mauvais morceau pour les mettre en valeur, surtout que bon ce morceau est totalement à part sur ce disque. Tellement à part que logiquement il devrait être sur la face B de l’EP bonus qui accompagne le disque en version fan/richard avec les démo pré-prod inaudible, le truc de die-hard fan quoi.

Une fois le cerveau des marketteux passé à l’eau de javel, on peut le mettre à sa place : dans la cuvette des chiottes.

 

Voilà, l'interlude aigri passé, reconcentrons-nous sur l’essentiel, c’est à dire son cul promesse de bonheur, ses fesses promesse de rondeur, en gros son magnifique popotin. Ah non, j’avais déjà zappé, un peu de concentration : musique, musique, musique ; musique.

Et ce Lady in gold, c’est de la musique qu’elle est vivante, ça te donne envie de te trémousser, et me trémousser comme un poisson carré ça à l’avantage de la faire rire. Le rire va plutôt bien à ce disque de pop-soul pétillant au rock. Plus Soul que leur éponyme, mais plus tribal, moins rock, mais toujours ultra-coolos.

 

Achat ou pas achat : Achat et rippage sans le quatrième morceau, et c’est le bonheur rock’n’soul format panamax.

photo de Sepulturastaman
le 07/01/2017

1 COMMENTAIRE

pidji

pidji le 07/01/2017 à 09:38:34

Grosse déception pour ma part. Ce 4e titre que tu décris si bien, m'a totalement bloqué et m'empêche d'écouter l'album en entier.

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