Sonic Syndicate - We Rule The Night

Chronique CD album (44 minutes)

chronique Sonic Syndicate - We Rule The Night

Quatre façons d'aborder cet album :

 
T'es ado : oui pourquoi pas, ça va passer ; à l'époque on avait bien Spineshank, et tu découvriras dans quelques années que ce n'est pas la musique de Sonic Syndicate que tu aimais mais le contexte, un certain vague à l'âme nostalgique t'embrumera les yeux.
 
T'es le comptable de Nuclear Blast, et comme ton patron est passé à côté du néo tu ne veux pas rater la vague metal-core histoire de faire du brouzouf. Soyons francs, Nuclear blast étant une entreprise il n'y à rien de choquant à son envie de bénéfice. Et donc dans ce but tu capitalises à mort sur un jeune groupe. Tu fais dans le vendeur racoleur, après tout le teenager est stupide et une cible facile alors profites-en, surtout que les trois quarts des boutonneux qui vont acheter ce truc (tiens je commence à être désagréable) arrêteront d'écouter du metal dans les cinq ans à venir.
Dans ce but tu pares We Rule The Night d'une mega master prod pour que ta teenage party soit réussie. Là-dessus c'est réussi, la production saute tellement à la gueule qu'on peut ne pas s'empêcher de se demander ce qu'elle peut cacher. Pas grand chose de bien intéressant, à vrai dire.
Avec le directeur artistique tu leur commandes quelques compositions calibrées MTV.
Et là miracle, les jeunes poulains ont parfaitement compris le truc, un morceau "nerveux" une "ballade", de l'émotion entrecoupée de rage, deux trois bricoles electro pour le côté entraînant, et c'est parfait.
Côté look tu les habilles fashion (ou comme des clowns ça dépend du point de vue), je me demande même si le nouveau chanteur n'est pas plus maquillé que la bassiste, pour dire à quel point ces types soignent leur look. Bon l'avantage d'avoir une bassiste c'est que ça excite les ados, j'avoue que je préfère voir la trogne photoshopée/maquillée de la bassiste en première page du catalogue Nuclear Blast que le faciès de jason Blachowicz.
Pour la promo tu assures un clip avec un peu de seins, de l'alcool, des positions sexuelles, un peu de sang parce que nous les métalleux on est des durs. Tu fais sauter les manchots aux guitares, les mêchés que tu as pour chanteurs, un peu de la bassiste, mais pour elle, enfin pour les jeunes mâles tu lui fais une scène de baiser lesbien... Si avec ça le perdreau de l'année peut encore se lever de son fauteuil...
Vous leur sortez un joli artwork, des p'tites photos pour continuer de racoler, une propagande bien sentie et zou, c'est le carton assuré.
Et le soir en rentrant chez toi tu te saoules la trogne pour oublier la sale besogne abattue.
 
Le chroniqueur "neutre", qui va vous dire que bon voilà, c'est la suite logique de ce que Sonic Syndicate a déjà fait, que c'est l'album de la maturité malgré le jeune âge du groupe, et qu'en live ça va faire bouger du monde. Que les passages pop sont vraiment bien en regrettant le manque de passages virulents. Que le nouveau chanteur apporte quand même sa touche personnelle à l'ensemble.
 
Et moi : déjà j'ai horreur des groupes lookés (hormis le corpse-paint bien-sûr ; le black se doit d'être beauf jusqu'au bout du noir à lèvres), surtout quand le label mise une partie de la promo sur la fille du groupe. Pourquoi la nana a un bikini et que les mecs n'exposent pas leurs muscles ??? Et ne me dites pas que NB ne le fait pas, ils ont fait tout un foin pour un pseudo coup de guitare sur la bassiste lors du tournage du clip... Vous pouvez me rétorquer que je vois le mal partout, mais une fois qu'on enlève la sur-médiatisation du truc que reste-t-il ? Des compositions toutes sorties du même moule. Et cette matrice en a déjà sortie des tonnes et des tonnes de morceaux aux couplets nerveux et refrains plus clairs, où voix claires et nerveuses superposées (le tout puant l'auto-tune à mort) ; les passages pseudo-nerveux sont dignes de votre neveu tough-guy de douze ans. Les passages mélodico-chialo-émo sont méprisables (rien de moins), ils mettent même des chœurs par moment c'est trop mignon, le chant à lui tout seul est un calvaire auditif (écouter "Miles Apart" et vous avez envie d'abréger les souffrances du chanteur). Et comme un malheur n'arrive jamais seul, ce n'est pas un album a  cappella, il y a aussi de la musique.
La musique parlons-en : vaut mieux en parler que l'écouter. On a le droit à quatre premiers titres un peu nerveux, gros riffs bodybuildés à deux balles, beat electro dansante à quatre sous ; Spineshank nous faisait les mêmes il y a dix ans et ça ne volait déjà pas bien haut. Ici c'est encore pire, ça pue d'un bout à l'autre de l'album. C'est très bien fait, on danse bien, mais c'est de la musique vite consommée n'ayant strictement aucun intérêt sur le long terme. Tout est pré-mâché (je vous raconte pas la médiocrité des ballades acoustiques ; les adjectifs sucré, mielleux, guimauve sont à peine assez forts ; elles rendraient diabétique un amateur de BonJovi), déjà entendu par stères, tout est fait pour emmerder ("ennuyer" n'est pas assez fort) l'auditeur un peu critique qui recherche quelque chose de plaisant dans ses achats. C'est creux, vide, inintéressant, et le tout gonflé par une super prod de la mort qui tue. C'est déjà assez répugnant pour qu'ils aient fait des efforts sur ce point qui ne comble pas toutes les lacunes précitées.
La musique parlons-en vaut mieux en parler que l'écouter. On à le droit à quatre premiers un peu nerveux gros riffs bodybuldés à deux balle beat electro dansante à quatre sous ; Spineshank nous faisait les mêmes il y a dix ans ça volait déjà pas bien haut. Ici c'est encore pire ça pus d'un bout à l'autre de l'album. C'est très bien fait on danse bien mais voilà quoi c'est de la musique vite consommé n'ayant strictement aucun intérêt sur le long terme. Tout est pré-mâché (je vois raconte pas la médiocrité des ballades acoustiques ; oh la vache les adjectifs sucré, mielleux, guimauve sont à peine assez forts ; les ballades rendrait diabétique un amateur de Bon-Jovi) déjà entendu par stère et même que des fois c'est moins chiant car ici, tout est fait pour emmerder (ennuyer n'est pas assez fort) l'auditeur un peu critique qui recherche quelque chose de plaisant dans ses achats sera comblé d'avoir trouvé un disque à mettre dans son vergé pour effrayer les ziauziaux. C'est creux vide inintéressant, et le tout gonflé par une super prod de la mort qui tue c'est déjà assez répugnant pour qu'ils aient fait des efforts sur ce point qui ne comble pas toutes les lacunes précitées.Trois façons d'aborder cet alboum :
 
T'es ado ; oui pourquoi pas ça va passer, à l'époque on avait bien Spineshank, et tu découvriras dans quelques années que ce n'est pas la musique de Sonic Syndicate que tu aimais mais le contexte, un certain vague à l'âmes nostalgique t'embrumera les yeux.
 
T'es le comptable de Nuclear Blast, et comme ton patron est passé à côtés du néo tu ne veux pas rater la vague metal-core histoire de faire du brouzouf, soyons franc Nuclear blast étant une entreprise il n'y à rien de choquant à son envie de bénéfices. Et donc dans ce but tu capitalises à mort un jeune groupe. Tu fais dans le vendeur le racoleur, après tout le teenageur est stupide et une cible facile profites-en, surtout que les trois quart des boutonneux qui vont acheter ce truc (tiens je commence à être désagréable) arrêteront d'écouter du metal dans les cinq ans à venir.
Dans ce but tu pares We Rule The Night d'une mega master prod pour que ta teen-age party soit réussie. Là dessus coco c'est réussis la production saute tellement à la gueule qu'on peut ne pas s'empêcher de se demander ce qu'elle peut cacher. Bah pas grand chose de bien interréssant, à vrai dire.
Avec le directeur artistique tu leur commandes   quelques compositions calibrés mtv.
Et là miracle les jeunes poulains ont parfaitement compris le truc, un morceau "nerveux" une "ballade", de l'émotion entre-coupé de rage, deux trois bricoles electro pour le côté entraînnant, est c'est parfait.
Côté look tu les habilles fashion (ou comme des clowns ça dépend du point de vu), je me demande même si le nouveau chanteur et pas plus maquillé que la bassiste pour dire à quel point ces types soigne leur look. Bon l'avantage d'avoir une bassiste c'est que ça excite les ados, j'avoue que je préfère voir la trogne photoshopée/maquillée de la bassiste en première page du catalogue Nuclear Blast que le faciès de jason Blachowicz.
Pour la promo tu assures un clip avec un peu de seins de l'alcool des positions sexuelles, un peu de sang pasque nous les métalleux on est des durs. Tu fais sauté les manchots aux guitares, les mêchés que tu as pour chanteurs, un peu de la bassiste, mais pour elle, enfin pour les jeunes mâles tu lui fais une scène de baisé lesbien, si avec ça le perdreau de l'année peu encore ce lever de son fauteuil...
 
Vous leur sortez un joli artwork, des p'tite photo pour continuer de racoler, une propagande bien sentie est zou c'est le carton d'assurer.
Et le soir en rentrant chez toi tu te saoul la trogne pour oublié la sale besogne abattue.
 
Le chroniqueur "neutre", qui va vous dire que bon voilà, c'est la suite logique de ce que Sonic Syndicate à déjà fait, que c'est l'album de la maturité malgré le jeune age du groupe, et qu'en live ça va faire bouger du monde. Que les passages pop sont vraiment bien en regrettant le manque de passages virulents. Que le nouveau chanteur apporte comme même ça touche personnelle à l'ensemble.
 
Et moi : Déjà j'ai horreur des groupes lookés (hormis le corpse-paint bien-sur ; le black se doit s'être beauf jusqu'au bout du noir à lèvre), surtout quand le label mise une partie de la promo du groupe, sur la fille du groupe. Pourquoi la nana à un bikini et que les mecs n'exposent pas leurs muscles ??? Et ne me dites pas que NB ne le fait pas ils ont comme même fait tout un foin pour un pseudo coup de guitare lors du tournage du clip et  qui à fait semblant de morfler c'est la bassiste, vous pouvez me rétorquer que je vois le mal partout (c'est pas parce-que je vois le mal partout qu'il n'y est pas), donc une fois qu'on enlève la sur-médiatisation du truc que reste t'il ? Des compositions toutes sorties du même moule. Et cette matrice en à déjà sortie des tonnes et des tonnes de morceaux aux couplés nerveux et refrains plus clair, ou voie claire et nerveuse superposées (le tout puant l'autotune à mort) les passages pseudo nerveux sont digne de votre neveu tough-guy de douze ans. Les passages mélodico-chialo-émo sont méprisables (rien de moins), ils mettent même des chœurs par moment c'est trop mignon, le chant à lui tout seul est un calvaire auditif (écouter Miles Apart et vous avez envis d'abréger les souffrances du chanteur). Et comme un malheur n'arrive jamais seul c'est pas un album a  cappella y a de la musique.
La musique parlons-en vaut mieux en parler que l'écouter. On à le droit à quatre premiers un peu nerveux gros riffs bodybuldés à deux balle beat electro dansante à quatre sous ; Spineshank nous faisait les mêmes il y a dix ans ça volait déjà pas bien haut. Ici c'est encore pire ça pus d'un bout à l'autre de l'album. C'est très bien fait on danse bien mais voilà quoi c'est de la musique vite consommé n'ayant strictement aucun intérêt sur le long terme. Tout est pré-mâché (je vois raconte pas la médiocrité des ballades acoustiques ; oh la vache les adjectifs sucré, mielleux, guimauve sont à peine assez forts ; les ballades rendrait diabétique un amateur de Bon-Jovi) déjà entendu par stère et même que des fois c'est moins chiant car ici, tout est fait pour emmerder (ennuyer n'est pas assez fort) l'auditeur un peu critique qui recherche quelque chose de plaisant dans ses achats sera comblé d'avoir trouvé un disque à mettre dans son vergé pour effrayer les ziauziaux. C'est creux vide inintéressant, et le tout gonflé par une super prod de la mort qui tue c'est déjà assez répugnant pour qu'ils aient fait des efforts sur ce point qui ne comble pas toutes les lacunes précitées.
photo de Sepulturastaman
le 02/11/2010

3 COMMENTAIRES

Carcinos

Carcinos le 02/11/2010 à 10:32:17

"Et le soir en rentrant chez toi tu te saoules la trogne pour oublier la sale besogne abattue." Ça sonne tellement vrai. J'adhère complètement à ce point de vue.

neurocatharsis

neurocatharsis le 04/11/2010 à 17:30:43

Parfois je me dit que les journalistes n'ont pas toujours de la chance : il sont obligés d'écouter ce genre de "musique" pour faire leur article. Enfin sinon un pitoyable album...

sepulturastaman

sepulturastaman le 04/11/2010 à 17:51:23

Neurocatharsis , j'étais pas obligé ; juste de mauvaise humeur envie d'être méchant Sonic Syndicate m'a soulagé. De plus je ne suis absolument pas journaliste.

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