Amalthea + Hiro - Split CD
Chronique CD album (38 minutes)

- Label(s)
Impure Muzik - Sortie
2008
7.75/10
C'est dans un beau digipack que nous est servi ce nouveau split CD réunissant les Français de Hiro et les Suédois d'Amalthea.
C'est avec la rage au ventre et une hargne communicative que Hiro ouvre le bal. Depuis leur dernier effort les ex-Gantz se sont encore énervés et nous déclinent leur colère sur trois longs morceaux. Les effluves emo-hardcore se mêlent par moment à des pointes de rock'n'roll, le tout dans déluge sonore assommant. On décèlera éventuellement quelques petites virées vers le post-hardcore, notamment sur la fin de "Refoules" et le début du "Mépris". Malgré tout, ces incursions (mélodie au piano ou guitares douces) restent au second plan et ne servent qu'à soutenir et mettre en valeur un chant hurlé scandant un discours violent et pessimiste. Passionné, le groupe fait passer son discours avec intensité et efficacité dans un déluge de rage désespérée. On ne peut qu'apprécier.
Moins sombre et radical, Amalthea contraste radicalement avec le premier groupe. On sent bien que depuis leur premier album les ponts avec Orchid et consorts sont coupés. Flirtant plus avec l'émo-screamo et l'indie-rock, les Suédois aiment jouer avec les contrastes. D'un côté une voix limpide et mélodique dont les échos plus secs et ravageurs viennent fracasser l'atmosphère. Contrastes encore plus marqués lorsque le groupe vient à opposer la voix acérée à des violons, ou quand les cuivres viennent prendre nos émotions à bras le corps. Retranscrivant à la perfection les émotions, les trois morceaux d'Amalthea regorgent d'inspiration et démontrent une qualité de composition impressionnante chez un groupe pourtant encore très jeune.
Au final ce split s'en tire avec les honneurs et peut se venter de présenter deux groupes qui malgré leurs différences de tempérament, forment un mélange détonnant.
C'est avec la rage au ventre et une hargne communicative que Hiro ouvre le bal. Depuis leur dernier effort les ex-Gantz se sont encore énervés et nous déclinent leur colère sur trois longs morceaux. Les effluves emo-hardcore se mêlent par moment à des pointes de rock'n'roll, le tout dans déluge sonore assommant. On décèlera éventuellement quelques petites virées vers le post-hardcore, notamment sur la fin de "Refoules" et le début du "Mépris". Malgré tout, ces incursions (mélodie au piano ou guitares douces) restent au second plan et ne servent qu'à soutenir et mettre en valeur un chant hurlé scandant un discours violent et pessimiste. Passionné, le groupe fait passer son discours avec intensité et efficacité dans un déluge de rage désespérée. On ne peut qu'apprécier.
Moins sombre et radical, Amalthea contraste radicalement avec le premier groupe. On sent bien que depuis leur premier album les ponts avec Orchid et consorts sont coupés. Flirtant plus avec l'émo-screamo et l'indie-rock, les Suédois aiment jouer avec les contrastes. D'un côté une voix limpide et mélodique dont les échos plus secs et ravageurs viennent fracasser l'atmosphère. Contrastes encore plus marqués lorsque le groupe vient à opposer la voix acérée à des violons, ou quand les cuivres viennent prendre nos émotions à bras le corps. Retranscrivant à la perfection les émotions, les trois morceaux d'Amalthea regorgent d'inspiration et démontrent une qualité de composition impressionnante chez un groupe pourtant encore très jeune.
Au final ce split s'en tire avec les honneurs et peut se venter de présenter deux groupes qui malgré leurs différences de tempérament, forment un mélange détonnant.
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