Cross Dog - All Hard Feelings

Les hasards de la vie quoi.

Vl’la que tu rentres d’un concert du Svinkles.

Tu as ramené un des tes potes tatoueurs, (oui j’en ai plusieurs) après l’avoir décroché d’un petite rousse terrible dont tu connais le frère et avec lequel tu t’es embrouillé, auparavant (le frère pas la mignonne) et tu tombes sur le dernier CROSS DOG.

Et là.

Tu décaps’ une énième rôteuse car t’es at Home. Et donc, tu prends une des grosses claques musicales de ton année, comme pas souvent.

J’ai déjà causé des Canadiens pour la première fois, y’a plus de dix ans.

Tu nettoies les conneries de ton pote qui a pissé sur ton canap, ta femme gueule un peu mais c’est un pote et… c’est chiant les Punks parfois.

Sauf Cross Dog,

Car le trio basse-batterie-chant envoie toujours une énergie monstrueuse faites de compos simples et baignées d’une urgence totale.

Dopée à l’énergie ultime, le trio, mené par la Furiosa Tracy, se montre brinquebalant, secouant, surprenant, pour retourner ta vision sclérosée que tu as du keupon HxC.

Et non, je n'ai pas cité Nomeansno.

Et merde

Ne me faites pas écrire que je m’intéresse dorénavant aux combos post-machiants.

Aucune chance.

Oki y’a bien deux ou trois trucs électros et noisy qui se baladent au milieu. Passons.

Car le substantifique moelle de Cross Dog rappelle le Black Flag et les débuts de la scène ricaine. Mais surtout la sueur, la bière et les ébats pas forcément genrés et en mode amour vache.

Parler d’un titre en particulier revient donc à étaler des poncifs de zineurs pénibles. Mais, putaing, "Inside Job", "Jane Roe" et "Chokehold" et "Kill This" !!!

Fichtre, je suis tombé dans les pièges de mes copaings en citant des morceaux particuliers, qui pulvérisent la notion d'énervement et d'énergie.

Ton pote pionce enfin.

Ta femme aussi.

T’as passé la panosse.

Et toi, t'écoute toujours le dernier Cross Dog.

Crom-Cruach

le 04/07/2024