Anchor - Recovery

Chronique Vinyle 12" (33:05)

chronique Anchor - Recovery

Les suédois n’en sont pas à leur premier coup d’essai, et cet album, ne tardons pas à le dire, ravira les amateurs de hardcore mélodique : jonché de titres qui pourraient bien officier dans la catégorie « tubes hardcore » tels que "Testament", ou "Recovering", le groupe a réussi avec cet album à me tenir en haleine de bout en bout…

 

Mais déjà avant de placer l’objet dans le lecteur, je me suis délecté de l’artwork (ici dans l’édition vinyle) qui est tout simplement magnifique. Avant même de déchirer allègrement le plastique entourant le tout on se dit que le groupe ne se fout pas de notre gueule. Mais comme cela ne suffit pas quand on veut faire bien les choses, à l’interieur de la première pochette, je trouve un « grand livret » qui m’a l’air plus épais qu’à l’accoutumée « feuille stylée accompagnant un vinyle »… un répertoire de magnifiques photos de paysages que nous devons à Mascha Artz (ne comptez pas sur moi pour de plus amples informations… connais pas…) parsemées de photos live tout simplement sublimes. Cela ne fait que rajouter un peu plus de charme à la chose, et ça fait plaisir.

 

Mais revenons à nos Lagopèdes (« moutons » n’était pas approprié… Mais du coup j’apprend que cet animal peuple la suède… Intéressant nan ?), et causons un poil musique : l’album commence direct avec le génial "Testament", titre qui en fera bouger plus d’un en concert. Une musique mélodique et percutante se dégage des enceintes, avec ce petit truc qui vous titille, cette alchimie entre la puissance et l’énergie du hardcore alliées à des mélodies bien senties. Les fans de Miles Away, ou encore de Defeater s’y retrouveront, et apprécieront la performance. Les titres se suivent donc… Mais ne se ressemblent pas : on retrouve cette même tonalité propre à l’album, mais le groupe s’amuse à varier les tempi, à miser sur certaines différences entre les titres : on trouvera comme cités précedemment des titres « tubesques », des titres misant plus sur la lourdeur avec une base rythmique très présente, du genre les morceaux plus mid-tempo de Rise and fall, comme "In sickness and in health", ou des titres plus old-school, comme "Lake Elsinore". Des titres comme "No Love" en rajoutent encore un touche bien mélodique tout en gardant cette hargne typique au style… L’album se termine quand à lui sur un "Skies of confinement", avec une intro qui met l’eau à la bouche, qui nous laisse attendre un truc assez mid-tempo, mais raté, on est plutôt dans le créneau assez rapide, agrémenté par un refrain des plus sympathique et une fin avec une mélodie qui restera dans votre tête… Un final de toute beauté : que demande le peuple ?

 

Un autre point important à évoquer avec ce groupe est son esprit : à l’écoute de l’album, il se dégage un esprit positif, et un sourire bêta animera à coup sûr votre visage. Il est vrai qu’un groupe très attaché aux valeurs vegan et straight edge a des thèmes à aborder, mais il le fait ici avec une certaine subtilité, dénué de ce genre de trip « unity » qui peut être (très) gonflant à la longue… Cependant un certain message sur la sobriété (tout ça, tout ça…) est clairement envoyé… Faut pas mentir sur la marchandise !

 

Au final, pour faire court, nous tenons là un objet, qui en plus d’être matériellement très beau au niveau du contenant, l’est aussi dans son contenu. Un album équilibré, bien dosé, et réussi que je metterai à coup sûr dans mon top 10 de l’année 2011, rien que ça !

photo de JiBrest
le 18/08/2011

2 COMMENTAIRES

dam

dam le 23/08/2011 à 16:05:43

c'est album est une tuerie! 100% en accord avec la chronique, album varié, positif, intelligent et magnifique objet

Geoffrey Fatbastard

Geoffrey Fatbastard le 08/05/2012 à 12:27:32

Oui oui oui 3 fois

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