Beneath The Massacre - Mechanics of Dysfunction

Chronique CD album (30:00)

chronique Beneath The Massacre - Mechanics of Dysfunction

Pour sortir le chroniqueur surbooker de sa lethargie (bah quoi on a une vie en dehors du webzine!) rien de tel qu'un bon album qui défouraille mamie en cette veille de Pâques ! Beneath The Massacre dont je ne tarissais pas d'éloges après l'écoute de leur premier EP sortent enfin un vrai album (30minutes erf) dans le seul et unique but de tout blaster sur leur passage.

Les québécois toujours garnis d'un son surpuissant on décidés d'en foutre plein la vue en sortant l'artillerie lourde. Mélanger subtilement (notez le choix judicieux de l'adverbe) l'ultra brutal death des ricains d'Origin avec le shred des teutons de Necrophagist avec une facon de composer mode "le 4/4 à tempo 120 c'est pour les tarlouzes" type Psyopus ou de leur camarades d'Ion Dissonance et vous obtenez une bien bonne galette. Bon un peu courte certes, après le petit quart d'heure de leur premier EP on s'attendait a un peu plus, mais finalement BTM envoie tellement le bouzin que plus d'une demie heure de leur musique nous renderait soit autiste soit sourd (ou les deux)

 

Alors zique de brutasse sans queue ni tete pour certains, géniale pour d'autres car elle condense des aspects très techniques dans une seule structure de pas plus de 3mn30, et enfin inaudible pour ceux qui pensent que le Toxicity de System Of A Down est plus culte que le Horrified de Repulsion...allez comprendre !

 

En bref si vous avez aimé la sauce pimentée d'Evidence Of Inequity, ce Mecanics Of Dysfunction va vous en foutre ras la mouille pendant 30minutes ! Compos soignées et bien travaillées dans les structures, chant de mammouth sur fond de double et de shred avec une basse qui claque comme un string, le tout bien couillu (entendez par là accordé super grave) histoire de faire passer Cannibal Corpse pour Muse. Peut etre un poil repetitif si on s'enquille l'album deux fois de suite mais les énormes mid (enfin c'est relatif vu la vitesse d'execution) sont là pour calmer le jeu en applatissant comme il se doit tout sur leur passage; et le niveau technique des zicos est tellement bluffant qu'on prend tout de même son pied en écoutant ce skeud.

En bonus, des riffs tordus et parfois rythmiquement très complexes, un peu de dissonance quand il faut et le tour est joué.

Emballé c'est pesé, et celui là croyez moi, il vaut son pesant de cacahouètes !

photo de Viking Jazz
le 07/04/2007

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