Burning Lady - Until The Walls Fall

Chronique CD album

chronique Burning Lady - Until The Walls Fall

Ralala la fameuse objectivité du chroniqueur... quelle vaste question sans le moindre intérêt et qui fait perdre du temps à pas mal de monde ici-bas.

Et bien moi l'objectivité, je lui proute à son groin de nobliau, voilà c'est dit.

En effet après avoir vu les Lillois de Burning Lady en première partie des tarés de Banane Metalik, il y a peu, la subjectivité est de mise, concernant leur dernière production studio.

 

Burning Lady, c'est d'abord un quatuor de passionnés mené au mic par la délicieuse Sophie, le sourire collé aux lèvres et l'adrénaline en intraveineuse. Formé en 2008, le combo a, depuis, aligné les concerts avec Lofo, Tagada, Inner Terrestrials, Pennywise, Les Sales Majestés ou encore les Anglais de Deadline. C'est d'ailleurs du côté de ces derniers, pour moi, qu'il faut aller chercher la comparaison la plus probante si jamais ce jeu vous amuse.

 

Sur Until The Walls Fall, nous avons donc droit à du pure streetpunk, balançant des morceaux courts et secs comme des coup de nerfs de bœuf.

Mélodique, l'album l'est sans nul doute mais si c'était le seul point fort du groupe, je l'aurai zappé vite fait. En effet, Until The Walls Fall puise également dans le Punk le plus abrasif. Celui qui met la mort aux dents et la morve au bout du kiki. Sophie est ainsi régulièrement soutenue par les chœurs d'ursidés de ses comparses à tel point qu' Alex, le furibard bassiste, prend le mic pour un morceau, à l'arrache, concernant la fermeture d'un squat espagnol ( "El Verano De Rekalde"). Alex, non content, d'être monté sur ressorts, en live, aligne aussi des plans de basse, simples, directs mais foutrement accrocheurs. Mulder le gratteur rugueux et Ripoll le frappeur/cogneur ne sont jamais à la traîne non plus.

Concernant l'aspect Oï Oï destroy qui pointe sur la plaque, streetpunk oblige, l'équivoque n'est pas de mise. En effet, le titre "Girls With Sunglasses" est une méchante charge contre la glorieuse tolérance affichée par les participants de la Manif Pour Tous. Pour tous ? Putain mais pas pour moi, jamais, plutôt crever.

 

I don't care, we hate what you love and we all detest what you care.

 

Simple ? Oui, et alors ? Pour dénoncer la bêtise crasse, mieux vaut ne pas trop chercher à faire dans l’alambiqué, il suffit de skanker sur les faces des fa. Le morceau final, démarrant à la guitare sèche, a même la très bonne idée de sortir le violon et le piano pour un surplus d'émotion qui prend à la gorge. Magnifique.

 

Coup de boule et coup de maître, Until The Walls Fall possède un haut pouvoir addictif alors profitez-en, c'est légal.

Et achetez ce putain d'album.

photo de Crom-Cruach
le 30/01/2015

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