Cause A Riot + Teresa Banks - Split w/ Teresa Banks

Chronique Maxi-cd / EP (11:44)

chronique Cause A Riot + Teresa Banks - Split w/ Teresa Banks

Après un Final Broadcast directement parachuté dans mon Top 2020, Cause a Riot nous fait le plaisir de revenir en compagnie de leurs camarades de Teresa Banks, petite formation Finlandaise jouant un Punk à la fraîcheur mélodique et très familier de l’univers Skate. Ce split est une efficace piqure de rappel, en somme une deuxième dose injectée plein poumon et qui réinsufflera l’engouement passé et présent pour la scène punk scandinave. Un punk mélodique pour les deux formations, à tendance skate pour l’un, hardcorisé pour l’autre.

 

On commence dans l’ordre, Teresa Banks. L’entame a capella se veut très californienne, à mi-chemin entre tout et n’importe quoi du moment que les racines se situent du côté du soleil couchant. Plutôt commun, le Punk des Finlandais n’a nulle autre prétention que d’asseoir le fun et une récréativité chaleureuse sur deux morceaux soigneusement riffés. La tendance se veut positive et Catchy, on est très loin d’une conception ténébreuse et rabat joie du Punk. Ça patine avec tout l’entrain qu’une matinée ensoleillée, un jour de repos et d’insouciance, pourrait inspirer. Même si les accords sont pour l’essentiel joués sur une gamme majeur, il arrive que discrètement on se retrouve à quelques encablures d’un répertoire un peu plus Emo. Le break « d’Until The End » et la reprise du chant nous renvoient fatalement vers un anthologique Get Up Kids période Something To Write Home About. Quelque peu nuancés, ces deux titres ne sont pas ce qu’ils paraissent être à première écoute. Sea, Skate & Sun pour sûr ! mais pas que... Le texte très sentimental pour faiblards au cœur endurcis d’« Until The End » semblent aussi nous le rappeler. Petit bémol, le chant sur « Rotten To The Core » me rappelle beaucoup celui du chanteur de Turnstile. Aïe ! Manque de bol pour Teresa Banks ça ne jouera pas en leur faveur même si heureusement j’y entends aussi le timbre d’Andrew Neufeld de Comeback Kids. Ma perception est sauve et peux m’accrocher à cette deuxième impression qui me rend le groupe beaucoup plus sympathique.

 

Les deux titres déjà engloutis, on passe au Headliner de ce split Cause A Riot. La verticalité fera l’Histoire juste le temps de cette chronique donc pas d'emballement les gauchisses.

Davantage tourné vers un Hardcore mélo à la Comeback Kids, Kid Dynamite et j’en foutre… Cause A riot possède un jeu bien plus véloce, musclé et hausse davantage le ton avec un frontman dont l’expressivité se veut plus profonde et la gorge généreusement granuleuse. La hargne et la colère l’emportent sur les insouciants « Yeah Yeah !! Oooh Oooh ! » que l’on connaît à Teresa Banks et pléthore d’autres combos pour qui le Punk est surtout synonyme de candeur et de fête. Il y a de la place pour tout le monde dans cette scène ! Fêtes donc ! Le chant est toujours aussi bien placé, les chœurs accompagnant les élans hardcore du frontman toujours aussi agréable à l’oreille. Les membres ont toujours autant la bougeotte, les riffs ne tiennent pas longtemps en place et la rapidité dans l’exécution est toujours la règle. Le batteur tape sans ménagement sur ses fûts et roule sur sa caisse claire des baguettes en fuego! ( c'est de l'espagnol, ça veut dire "en feu!") :p

Une production bien plus réhaussé que pour Teresa Banks, et qui valorise de toute son épaisseur les deux assauts hardcore Melo de Cause A Riot. Pour les fans du genre, y’aura pas grand-chose à en redire. L’effet vivifiant et rentre dedans est directement escompté. Un groupe toujours aussi efficace, varié et catchy dans son jeu, et une batterie qui nous tiens en haleine et la dragée haute tout du long.

 

Un Split court mais intense, qui fait plaisir à entendre avec un Cause A Riot égal à lui-même. Rien de nouveau sous le soleil d’Helsinky, les traditions sont respectées et les cœurs réchauffés...

photo de Freaks
le 27/01/2022

2 COMMENTAIRES

Pingouins

Pingouins le 27/01/2022 à 09:45:55

Les deux titres de Cause a Riot sont chouettes, dans l'esprit du précédent EP. Beaucoup moins convaincu par le côté skatepunk de Teresa Banks, qui, bien que ce soit bien fait dans le style, me rappelle vraiment trop les trucs d'il y a 20 ans à la Blink ou Sum 41. A part pour un délire nostalgique de replongée dans l'adolescence, un peu trop pop punk pour moi...

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 27/01/2022 à 15:39:12

Sum 41 skate punk ? Moi qui écoutait Spermbirds en Skate Punk.... Y'a plus de jeunesse !

AJOUTER UN COMMENTAIRE

anonyme


évènements

  • Seisach' 6 les 17 et 18 octobre 2025
  • ULTHA au Glazart à Paris le 27 juin 2025
  • Devil's days à Barsac les 9 et 10 mai 2025