Dead Man's Hand - The Combination

La Norvège est surtout connu dans le metal extrême pour sa très large scène Black metal, mais aujourd'hui c’est pour parler de Thrash/Death mélodique, plutôt typé de leur voisin suédois, que nous sommes là.

Dead Man’s Hand est un groupe récent car sa formation date de 2005, et The Combination est leur premier album, trois ans après leur démo de 2006.

Ils font parti des très nombreux groupe dont on ne sait trop quoi penser en ce moment... La musique est de qualité, mais ça ne suffit plus vraiment. Globalement, les norvégiens offrent un Death mélodique scandinave avec des rythmiques incisives, des mélodies à la Arch Enemy et une batterie qui alterne entre des parties Thrash et des plans de doubles saccadés, ainsi que quelques blast à l‘occasion. Dead Man’s hand sait vivre avec son temps, et inclue également à sa musique quelques ralentissements presque "core".

Brutalité du Death, mélodies scandinaves, moshparts... On pourrait penser à The Black Dahlia Murder, mais en nettement moins virtuose. Cependant la voix apporte une dimension un peu plus originale que le reste de la musique, avec de bonnes parties vocales presque Black metal (on reconnait bien là les norvégiens !), secondées par une voix Death qui se rapproche du vomissement par moments.

On peut aussi remarquer que le groupe cultive une imagerie assez "oldie" à la Entombed, ou à la façon des bon vieux groupe de Thrash/Black de la fin des 80’s.

Malheureusement, même avec cette touche de fantaisie (si on peut appeler ça comme ça), Dead Man’s Hand ne fait pas d’éclats non plus. The Combination reste un CD plutôt plat et ennuyeux, les titres défilent et se ressemblent beaucoup. On n’a aucune surprise tout au long de la demi-heure que dure l’album, si ce n’est le gros roulement fort bien exécuté par le batteur en ouverture de « Hostile Respect », ou le solo sur « The Combination », tellement je trouve le son immonde (mauvaise surprise en l’occurrence).

On peut donc considérer cet album sympathique, on y jette une oreille ; puis c’est l’album que l’on jette… Ou qu’on range au fond du placard tellement on sait qu’il sombrera bien vite dans l’oubli.

Domain-of-death

le 02/07/2009