Fleshdoll - Feeding The Pigs

Chronique CD album (38:39)

chronique Fleshdoll - Feeding The Pigs

Je fais 67 kilos pour 1m79.
Ça fait pitié. En plus j'ai un visage d'ange, mon nom de famille traduit en flamand signifie "enfant de Dieu". Je suis bibliothécaire, quasi imberbe et je l'avoue sans honte : je fais le ménage et le repassage avec plaisir. Bref, une belle tête à claques.

Alors j'écoute du métal pour me sentir viril, grand et puissant.
Après m'être fait mal à l'index en voulant refermer le lecteur de disque, je me transforme en quelque chose qui ressemble à peu près à l'image que je me fais d'un homme.

Avec Fleshdoll, la transformation était assurée : c'est du gros death qui tâche.

Faut-il y revenir ?
Non. Vous n'aurez qu'à relire la chronique de mon collègue, il sera content de ne pas avoir tartiné pour rien.

Là où cette chro va éventuellement servir à quelque chose, ce sera pour pointer l'évolution entre le 2e et le 3e album.
Rassurez-vous, si vous êtes ici le temps que votre vidéo youporn se charge, ça ne devrait pas être trop long : je ne suis pas trop bavard MOI.

Fleshdoll n'a pas viré sa cutie et a gardé cette musique où chaque coup est massif.
C'est du gros lourd, pour gros barbare avec un gros son.

Pourtant, malgré la multitude d'influences (parce qu'il y en a une paire, assez sensibles), il en est une nouvelle.
Une plus..."technique". C'est le point hyper travaillé par le groupe pour l'occasion.
Hectic Patterns.

Le groupe avait bien le brutal des parisiens, il en a parfois la technique. C'est sur "Collateral murder" que c'est hyper flagrant.
Pour le reste on retiendra surtout la brutalité francilienne à la technique. Mais les toulousains ne sont pas de grosses saucisses qui jouent bêtement.
Il y a du niveau : ça tabasse sec.

Par contre, soit je deviens un homme sans l'aide du métal, soit j'ai abandonné toute idée d'en être un.
Parce que je me suis un peu lassé.
Pris individuellement, les morceaux ne sont pas des bijoux d'originalité. C'est classique.
Alors, après tout, même un missionnaire tout ce qu'il a de plus classique c'est très agréable.
Mais sur la durée...c'est un poil monotone.

En y allant franchement du début à la fin, et même si ça ne dure que 38 minutes, on n'a pas l'impression de beaucoup avancer dans cet album.
Il y a de sérieux coups d'éclat : Fleshdoll use de tous les moyens pour arriver à ses fins. La principale étant de nous en foutre plein la gueule.
S'il y a puissance et technique, le sentiment prédominant est qu'on a pas à faire à n'importe qui sur cette galette.
Entre le finish sur "The shadow..." ou le solo sur "Ecstatic..." et de nombreux autres passages : on prend sa dose

Les toulousains y parviennent, malheureusement, sans trop forcer leur talent ou leur personnalité...
Comme disait un lapin jaune :
"N’empêche. N’empêche que l’album est vraiment plein de bonnes choses, qu’il revient avec plaisir sur la platine, et que certains morceaux se sont installés avec une telle facilité dans ma caboche que j’imagine sans mal la fiesta que ça serait de les voir sur scène."

Si la 2ème partie de sa phrase est bien trop longue, elle a au moins le mérite d'être toujours aussi vraie.

photo de Tookie
le 04/06/2014

6 COMMENTAIRES

cglaume

cglaume le 04/06/2014 à 10:37:49

"je ne suis pas trop bavard MOI"... Mais, mais: cette chro est-elle vraiment plus courte que celle du précédent opus, vil canaillou ? :)

Tookie

Tookie le 04/06/2014 à 10:40:37

Peut-être de 150 mots ?
Je ne suis pas bavard, mais je radote pas mal dans un seul et même article (ça évitera aux lecteurs peu attentifs de m'attaquer pour une chro qu'ils n'ont pas bien lue)

el gep

el gep le 04/06/2014 à 12:55:11

Moi je trouve ta chronique un peu "amateur".
Gna-gna-gnaaa!

Xuaterc

Xuaterc le 20/06/2017 à 11:43:20

Je fais 1m84 pour 67 kg...

Tookie

Tookie le 20/06/2017 à 12:01:22

Xuaterc : Nous avons le même indice IMC !

Xuaterc

Xuaterc le 20/06/2017 à 12:27:50

Et un goût partagé pour Fleshdoll... ça en fait des points communs ;-)

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