Imperium - Sacramentum
Chronique CD album (34:51)

- Style
Death metal - Label(s)
New Division Records - Date de sortie
11 décembre 2012 - écouter via bandcamp
Imperium ? Pourquoi pas…mais si ils avaient juste pu éviter de l’écrire à la Trivium, ça aurait évité le lien désagréable dans mon esprit ! Toujours est-il que ce groupe tout frais est le nouveau projet du guitariste de Trigger The Bloodshed avec un de ses pote gratteu de Bristol, très vite rejoint par Steve Garner de The Bridal Procession au chant. Non, nous n’avons toujours aucune nouvelle d’éventuels batteur et bassiste… Enfin bon, ils ont sûrement raison, tout le monde sait que ce sont les deux inutiles, puisqu’on les remplace soit par de la progra pour l’un, soit on retire deux cordes à l’autre.
Et ce n’est pas comme si le Cortège Nuptial (c’est moins classe en français…) nous avais déjà fait le coup de la boite à rythme sur Astronomical Dimension.
Bref, trêve de mauvaise langue ! Ils se sont tapé un petit kiff entre eux, alors jugeons-le comme tel. On tape bien entendu dans un Death metal de bûcheron très proche des plans de Trigger The Bloodshed, la prod’ étant tout de même moins massive. Et comme ce dernier, je trouve qu’Imperium souffre des mêmes défauts avec un aspect assez monolithique.
La musique est très dense et les infos défilent très vite, sauf qu’au niveau des structures on atteint assez vite la monotonie. Il y a évidemment de bonnes idées, de temps en temps le gratteu laisse sa folie guitaristique s’exprimer entre deux shred (« Birth Of Corruption »), même si à mon goût il en fait parfois trop et cela au détriment de riffs plus accrocheurs.
Cependant, je trouve plutôt pas mal le petit côté Nilesque de leur musique, avec une dimension assez majestueuse et grandiloquente qui en impose sur certains passages, comme sur "Severed Dictator" ou "The Blackest Forest". Etrangement les meilleurs passages sont les plus lents.
Quant aux vocaux, on peut dire que Steve Garner est vraiment calibré pour ce genre de Death metal où sa voix graveleuse trouve exactement sa place. Bien sûr on tombe aussi parfois dans la surenchère avec des accumulations de voix qui sont souvent dosées à la pelle ("Final Sacramentum") !
Ce n’est donc pas un mauvais album que nous balance là cette petite collaboration franco-british, sauf que si le batteur s’avère être effectivement une boîte à rythme, il n’y a plus vraiment d’intérêt à mon sens. Du Death metal, ni plus, ni moins…
2 COMMENTAIRES
Cobra Commander le 15/01/2013 à 09:24:54
C'est vrai que ça en fout plein les mirettes mais que ça retombe encore plus vite...
el gep le 16/01/2013 à 00:09:41
Les seuls vrais Death-Metalleux (et Black aussi) Imperium sont Belfortains, bordel!
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