Mallory - Honey moon

Les adeptes du rock dur à l'ancienne se font plutôt rares dans la rédaction. Mais il y a toujours une bonne poire pour chroniquer ce que le reste de l'équipe ignore poliment.

Mallory se voit donc chroniquer par un des cadets de l'équipe, qui, en plus n'y connait pas grand chose dans le rock historique.

Cela n'empêche pas l'album d'être un rafrachissement musical, une confiserie auditive que l'on s'offre en passant.
 

Les influences entre les 70's et 80's sont furieusement hard-rock, clairement blues-rock dans leur ensemble. Alors que certains hipsters écoutent des vinyls poussiereux, je les invite à profiter de cet album entre hommage, passion, plaisir et talent. Néanmoins, je ne suis pas sûr que cela passionne l'immense majorité des visiteurs et habitués du site.
 

Copier les grands, tout en passionnant l'auditeur, sans tourner à la farce, est un défi de taille que le groupe relève. 

Pendant 40 minutes se succèdent 10 morceaux vitaminés, chauds et en même temps légers.

Si le son manque légèrement de mordant, les musiciens se chargent de combler ce petit vide par passages marquants, des instants prenants et comptent sur cet unviers empreint de nostalgie pour toucher l'auditeur.

Led Zep a déjà été reveillé par Rival sons, cette fois se sont les âmes endormies des Doors, Zz top ou Hendrix qui sont secouées.

Les influences propres à de gros groupes toujours d'actualité comme les Red hot chili peppers ou Pearl Jam, ne sont pas oubliées.

Les Mallory s'efforcent d'aller droit au but, de proposer des compositions concises et vivantes, en reprenant des recettes qui fonctionnaient et qui, finalement, fonctionnent toujours. 

Avec "Honey moon" le groupe ne semble pas encore à son plus haut niveau, on sent que quelque chose peut se passer. En attendant que la magie n'opère complètement, ces 39 minutes font office de tremplin doré.

Tookie

le 06/11/2014