Mirrorthrone - Carriers of Dust
Chronique CD album (46:43 )

- Style
Black Metal symphonique - Label(s)
Red Stream, Inc. - Date de sortie
6 janvier 2006 - Lieu d'enregistrement à la maison
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Au début du XXIe siècle, le multi-instrumentiste suisse Vladimir Cochet a été particulièrement actif, avec pas moins de trois projets menés de front, au sein desquels il se charge de tous les aspects musicaux et techniques.
- Mirrorthrone
- Unholy Matrimony
- Weeping Birth
À partir de 2015, c’est silence discographique, il semble avoir raccroché les instruments. En parallèle il est le patron des Conatus Studios. C’est aujourd’hui Carriers Of Dust, du premier, qui nous intéresse pour lequel le suisse est crédité du chant, de la basse, de la programmation de la batterie, des guitares, des claviers, de l’enregistrement, du mixage et du mastering, chez lui. Une maison de disque s’est chargée de la sortie de l’album, la même pour les trois, c’est la seule entorse à l’indépendance qui semble être chevillée au corps de M. Cochet.
Si Unholy Matriony œuvre dans le Black Metal; Weeping Birth donne dans le Brutal Death, Mirrorthrone propose un Black Sympho d’obédience Emperor.
L’utilisation d’une BaR (Drumkit From Hell pour ceux que ça intéresse) permet à Mirrorthrone d’atteindre des tempos inhumains. En cela, l’esprit de Muld plane sur Carriers Of Dust. Emphatiques, les arrangements de synthé apportent profondeur et consistance au riffing furieux que permettent ces tempos. Les rythmiques sont sans cesse changeante, ce qui autorise le musicien à faire preuve d'une grande variété au sein de structures à rallonge, de 4:49 à 22:10, propres à perdre l'auditeur. Malgré ces longueurs, la répétition est loin de dominer, il se passe en permanence quelque chose intéressant, que ce soit une ligne de chant originale, une mélodie de clavier surprenante...
Mirrorthrone est un projet assez unique en son genre, ne ressemblant à rien que j'ai pu entendre dans le domaine. Son créateur semble y avoir investit corps et âme, chaque seconde transpire de ses intentions : il n'y a qu'à entendre la rage mise dans le chant de « A Scream to Express the Hate of a Race » pour s'en convaincre.
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