Misery Index - Complete Control

Chronique CD album

chronique Misery Index - Complete Control

Toc toc !

 

La « prédation musicale » (terme issu de la Renaissance et emprunté au latin praedator de auribus vestris pulsate), exprime une interaction trophique directe, de nature antagoniste, entre deux organismes.

D’une part se trouvent vos pauvres petites oreilles délicates et d’autre part, le dernier orbis des Ricains de Misery Index.

 

Cette interaction susnommée fait appel à de nombreux concepts volontaires destinés à brutaliser l'auditeur :

- volume sonore du Predator par rapport à sa proie

- production maximale de sauvagerie intrinsèque et nature de face de noeud de cette dernière

- méthode de composition ultra groovy, qui donne envie de se bastonner contre tous les trous du cul de la Terre : Vladimir Poutine, Xi Jinping, Paul Kagame, Mohammed ben Zayed Al Nahyane (mai 2022), etc... et qui ne sont l'objet d’aucun débat contradictoire ou source de confusion, sur votre webzine de gauchistes préféré.

 

Y'a d'la monnaie à rendre.

 

La perception de la prédation musicale évolue au cours du temps : alors que les batteurs traditionnels (ou : crânes de puce ) sont relégués en rang de la Musica di Merda, Adam Jarvis rentre dans la prédation interspécifique.

La cruauté de la concurrence interspécifique de Misery Index met en jeu des mécanismes purement et simplement « naturels », c'est-à-dire échappant totalement au jugement des hommes. Tellement le mec est hors norme, derrière ses fûts. Nonobstant, ce n’est pas sa technique spécifique qui le rend plus apte à pulvériser les autres Predators mais sa capacité sidérante à ne pas répéter les mêmes plans, variant sans cesse son jeu dans le milieu naturel du Metal extrême.

 

Même Poncho a la pétoche.

 

La complexité du réseau trophique du skeud par rapport à ses concurrents, notamment au niveau de certains organismes comme le riffing (développant une énergie du Death, du Thrash ou du Hardcore), des comportements bestiaux des deux chanteurs ou du continuum d'interactions entre rythmique et lyrics (plus engagées que Philippe Poutou ayant bouffé du Major Dutch Schaeffer), remet en question la notion de niveau trophique et le classement classique :

- lopettes (vous)

- chien vérolé (moi)

- enfants de putain (Misery Index).

 

Car le skeud collectionne les trophée plus efficacement qu’un rasta de l’espace qu’a pas une gueule de porte-bonheur

 

Ainsi, grâce à ce nouvel album de Misery Index, la prédation musicale fait encore l'objet de recherches sur les pressions de sélection qu'elle exerce sur les réponses adaptatives des fans de musique progressive, sur l'évolution des stratégies de brutalité sonore et sur la course évolutive aux armements auditifs.

 

Faites-vous la mâchoire avec ça et vous banderez comme des dinosaures.

photo de Crom-Cruach
le 19/05/2022

5 COMMENTAIRES

Seisachtheion

Seisachtheion le 19/05/2022 à 08:56:49

Quel artwork les zamis !!!!
De Matt LOMBARD

8oris

8oris le 19/05/2022 à 09:22:46

Certes, mais ils auraient pu faire l'économie des lettrages qui gache le truc!

Tookie

Tookie le 19/05/2022 à 13:12:25

Ce qui est bien avec Misery Index c'est qu'on sait toujours à peu près ce qu'on va avoir, mais on est surpris de ne jamais être déçu.

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 19/05/2022 à 14:26:31

Exactement !

Freaks

Freaks le 20/05/2022 à 23:31:18

Ça manque d'emo aha ! 
Ça fait pas trop de détail quand bien même très détaillé :p

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