Necrowretch - The Ones From Hell

Chronique CD album (37:03)

chronique Necrowretch - The Ones From Hell

Diable ! Mais de quoi allons-nous causer ici ? Du dernier album des Valentinois de Necrowretch, bon dieu !

Faut pas s'attendre à de la zic à bézouille à moins d'être fortement nécrophile avec eux, je préviens d'entrée. D'ailleurs, vous devriez tester la nécrophilie, personne en s'en est jamais plaint, ça prouve que c'est bien.

Car sous cette somptueuse pochette démoniaque de Stephan Thanneur, le quatrième effort longue durée des gaziers va vous remuer le bac à tripes.

Évidemment, on nage toujours en plein satanisme des familles mais pas celui qui fait rire. Plutôt la messe bien noire qui fait frémir et se recroqueviller les gonades à la taille de cacahuètes. Grosse grosse ambiance premier degré donc, menée par un Vlad plus taré que jamais dans le rôle du maître de cérémonie. Ses imprécations blasphématrices participent pour beaucoup au climat de la plaque.

Sur la forme, ça fait donc très mal.

 

Pensez donc, 8 titres pour skeud un poil de fesse de démon plus long que 37 minutes, on n'est pas là pour discuter théologie dans la Grande Librairie.

Le single "Luciferian Sovranty" nous avait prévenus : ça joue vite, ça joue fort, ça dégage la race de ses morts. Le Satan de Necrowretch a une quéquette bien plus grande que celui de William Blake.

La p'tite intro toute pas cool et bien flippante ne dure pas longtemps. La guitare nous dit qu'on va forcément dérouiller. Et juste après c'est juste un gros caaaarnage avec plein de « a » dedans.

Bourrin, oh, qu'on est bien dans la dimension du matraquage de bâtard à la batterie. On crie FIRE et encore FIRE avec les mecs qui pensent encore qu'il faut pulvériser le mur du son. A blinde de leads de maboule et de blasts de guedin pour faire djeun, on n'a pas moins.

On entend du Black suédois et du Death de tradition pour faire copuler toute la famille dans la guerre et la destruction. Mais Necrowretch se fait bien plus vicieux qu'une simple bande de ministres de Macron.

En effet, si le rythme franchit quelquefois les bornes des limites, dès le titre éponyme, on a droit à une intro bien sinistre suivie d'un mid tempo où le chant croassant fait encore merveille.

Cependant chassez le naturel, il revient au galop alors les gaziers finissent le tout en mode épileptique. Une partie de l'album ralentit donc la cadence avant de finir avec le morceau "Necrowretch", un génocide calibré.

Car voilà l'intelligence des gars: ne pas miser tout sur la rapidité. Restez oldskull tout en ne stagnant pas. Voyez la prod : rien de trop moderne ici. Pourtant, elle constitue un bel écrin pour tant de sacrilèges, en permettant à chacun de  s'exprimer. Même l'instru "Absolut Evil" a sa place. Sans nous permettre de respirer, il nous enfonce encore plus la tête dans le poisseux.

 

Comme la patience est un plat qui se mange sans sauce, gageons que ce très méchant The Ones From Hell sortira le groupe de l'underground dans lequel il se complaît, plus ou moins volontairement depuis plus de dix ans maintenant.

photo de Crom-Cruach
le 13/02/2020

2 COMMENTAIRES

cglaume

cglaume le 13/02/2020 à 14:05:57

Evidemment sympa mais vraiment pas de quoi fouetter un chat.



(bisque bisque rage)





(je rigole j'ai pas encore écouté)

papy_cyril

papy_cyril le 13/02/2020 à 16:03:44

"Evidemment sympa mais vraiment pas de quoi fouetter un chat."
mais un Lapin ?

j'ai l'album en entier à esgourder sur la chro...

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