Oil Carter - As loud as you can

Chronique CD album (54 minutes)

chronique Oil Carter - As loud as you can

Il était une fois dans un monde décadent un groupe d'hommes à part. Ils venaient tous des Etats-Unis, étaient nés en Californie ou à la Nouvelle-Orleans, mais ils semblaient tous issus du même ventre maternel. Ils avaient un père : Ian Fraser Kilmister dit Lemmy Kilmister un anglais à l'inévitable poireau sur la joue gauche qui portait un amour inconsidéré pour le whisky, les bottes de cow-boy et le rock'n'roll.

Ses enfants suivirent le même chemin que leur père, tous avec des destins différents. Parmi eux il y en eut un qui explosa aux yeux de tous en chantant "Cowboys from hell".
 
Puis, en 1996 Phil Anselmo (c'est son nom) faillit mourir d'une overdose, un peu de son âme est tombée sur des bonhommes un peu partout dans le monde. Il ne peut en être autrement quand on écoute certains groupes aujourd'hui.
Parfois ces bonhommes se sont rencontrés, certains chantent, d'autres jouent de la guitare mais dans tous les cas ils ont un truc en plus même on a l'impression de les avoir déjà entendus.
 
Et bien Oil carter c'est une bande de toulonnais (ouais, l'âme de Phil Anselmo ne connait pas les frontières) qui a tout pour nous plaire dans le genre musique à poils : métal-stoner-rock-sudiste-texan (peu importent les pléonasmes).
 
Le décor est facile à planter : le ciel bleu dans lequel volent des charognards, des fronts humides, des visages mal rasés et des chapeaux de cow-boy vissés sur la tête. Ajoutez des grosses guitares lourdes vous avez Oil Carter.
Comme on est en terrain connu pour l'ambiance, pour la musique ce sera également le cas.
Sans doute amoureux du métal américain et des inspirations stoner d'Anselmo (ultra sensibles dans le chant), les Oil carter laissent s'exprimer par une technique simple, efficace mais réussie cet amour pour le métal'n'stoner.
 
On retrouve des éléments proches de Metallica sur des soli ou des riffs comme sur "Always the same" ou le début de "The bitch along the highway", Motorhead pour le riff de "Raising" on croit entendre Pantera/Down. Mais à défaut de copier (ou rendre hommage pour être poli), on découvre un groupe qui fait les choses bien.
Rares sont ceux qui savent créer des morceaux comme "Volcanic girl" en France, lent, lourd avec la sensualité d'un ours gonflé à la bière.
 
Si nous n'étions pas encore assez dans l'ambiance, "Whiskey takes my soul" débute avec les bruits de glaçons se cognant contre les parois d'un verre qui va se remplir de Jack Daniel's.
Nous sommes passés par les thèmes de l'alcool, des femmes, il y a l'histoire d'un loser ("Billy Brown") : tout est réuni pour la lente, lourde "Dig my grave" ("Creuser ma tombe").
Le trou creusé à 6 pieds sous terre, "Heaven is near" clôt logiquement 54 minutes relativement convenues dans un style que l'on connait, mais bigrement bien foutues et irrésistibles.
photo de Tookie
le 20/09/2011

3 COMMENTAIRES

Sam

Sam le 20/09/2011 à 12:39:21

Bon, j'écoute sur le MS par simple curiosité, c'est pas franchement ma came, bon son mais sans surprise, par contre un truc me saute aux oreilles, c'est la voix qui est vraiment mal mixée par rapport au reste. Nan, la voix, ça va pas, on dirait que quelqu'un s'est enregistré depuis chez lui sur une musique instrumentale. Ouch...

Tookie

Tookie le 20/09/2011 à 15:06:18

Ha je n'ai pas eu ce sentiment ! Myspace ? ou titre qui n'était pas masterisé peut-être ?

Sam

Sam le 20/09/2011 à 15:34:52

J'en ai écouté les 2 premières sur MS, mais je viens de voir qu'ils sont issus du précédent, autant pour moi. Sinon toujours autant pas ma came

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