Star Fucking Hipsters - From the Dumpster to the Grave
Chronique CD album (29:43)

- Style
Punk - Label(s)
Fatwreck Chords - Date de sortie
11 octobre 2011 - Lieu d'enregistrement Motor Studios
- écouter via bandcamp
Il est des groupes qui ne paient pas de mine suite à une écoute distraite entre une séance couture sur votre Crust pant préféré pour l'été et un piercing maison infecté, fait à l'aiguille à tricoter.
Star Fucking Hipsters fait partie de cette catégorie. Juste le nom...
A loucher sur le pedigree des gaziers d'un peu plus pré (en fleur), on subodore qu'en réalité, on a à faire avec un vilain trublion du Punk ricain.
En effet, au chant, on retrouve un frappé notoire, en la personne de Stza Crack. De son vrai nom Scott Sturgeon, new-yorkais, squatter, membre de feu Choking Victim (inventeur du Crack Rock Steady) et surtout fer de lance de Leftöver Crack.
Débutant en 2005, lors d'un hiatus de Leftöver Crack, suite à la mort de son batteur, et organisé autour d'un noyau dur en la personne de l’esturgeon et de Frank Piegaro (guitare), SFH a été pensé pour accueillir, sur ses albums, les membres d'un paquet d'autres groupes comme Bouncing Soul, World/Inferno Friendship Society, The Hold Steady ou encore Blackbird Raum.
Sur cette plaquette, on retrouve ainsi la chanteuse dingo Nico De Gallo, présente quasi depuis la formation du groupe et sur la tof illustrant la formation, mais ayant quitté le groupe depuis, Kelsey (ou Kill-C) encore membre du combo et (la charmante) Yula Beeri de YXFM.
Punk, Ska, Metal, Hardcore, Folk... Bonjour le cauchemar pour tenter de définir précisément dans quelle niche pioncent les clébards. L'essentiel, cependant, est l'énergie monstrueuse communiquée par les Ricain, libres des conventions, avec comme seule ligne de mire la volonté de péter les oreilles de l'auditeur, de foutre la pression et de se rendre plus ou moins insaisissables aux pov'critiques.
On commence donc avec du ska-core sous cc ("Dumpster To The Grave"). Après, on tombe sur du punk rancidien ("War Widows Vietnam"), du streetpunk sous méthanol ("Death Is Never Out To Fashion") ou du punk HxC sous PCP ("The Spoils Of War" ou encore "Rapture, Rinse, Repeat"). On trouve aussi du latino ska, du rock steady, de la pop et du punk mélo (Fatwreck oblige). Les gaziers collent même du chant rap vénèr en plein milieu de "9/11 'Till Infinity"... et un ghost track à la guitare sèche, repris en intro... pour cuver le tout.
Aux vieux abrutis (qui a parlé de Patrick Eudeline ? Pas moi) pensant que le Punk est mort, SFH la leur met profond, avec un sens du sarcasme proprement délectable malgré une forme parfois faussement guimauve.
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