Strafplanet - Freizeitstress

Chronique Vinyle 12" (12:21)

chronique Strafplanet - Freizeitstress

Vous vous réveillez un matin, avec le museau dans l'aisselle.

Vous faites tout ce que vous faites d'habitude dans ce cas-là, on passe les détails scabreux et hop vous vous dirigez vers l'ascenseur... en panne.

Vous prenez donc l'escalier.

Et là patatra, le lacet de votre paraboot 10 trous (ou de votre rangeo, ne soyons pas fashion facho) traînant négligemment, vous marchez dessus, basculez et débaroulez un étage, postérieur par dessus tronche.

 

Voilà !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

 

Comme si vous veniez d'écouter le premier titre de la dernière plaquouze des Autrichiens de Strafplanet.

L'avantage avec Freizeitstress, c'est que la sensation de s'en prendre plein le squelette fonctionne aussi avec les 8 autres plages.

 

Car le PUNK ! PUNK ! PUNK ! (disons Fastcore) du combo ne change pas sa kalash d'épaule, rapport à leur première vilenie. Et aussi à leur dernière datant de 2015.

Pourtant, la bourrasque de leur K7 de 2014 étant passée, en contribuant à la progression de ma calvitie (voir ma chronique), le groupe perdra un crachouilla dans la note. Il n'existe aucune raison vraiment objective niveau virgule, en réalité, à part la non surprise de se prendre leur keupon de brute joué à la vitesse de la lumière et tenu de main de maîtresse par une Tabita qui nous fouette les oreilles de son débit hystéro.

Une prod sèche permet de saisir la précision chirurgical de boucher de gros du batteur et les riffs casseur de jambes en quatre morceaux. Avec évidemment une basse tenant la ligne tel le Maximus moyen.

Le groove n'est pas non plus scarifié sur l'autel de la rapidité, pas de stopandgo ici. "Servants To The People" pose même un flux et reflux, gastrique, lent, relativement. Truc de dingue quoi. Le morceau constitue une leçon dans le genre, dirigée contre les ânes. Sauf qu'au lieu de leur coller un bonnet sur la tronche, la maîtresse se fait bien plus pédagogique en la leur décalquant contre le mur. La tronche. La péda, c'est mieux avant.

 

Thérapie aux électrochocs, les doigts dans la prise, incident domestique, la tête dans le micro-onde, gamelle sur le caillou, comme Schumacher, Freizeitstress calmerait même David et Laura après la lecture du testament de papa.

photo de Crom-Cruach
le 09/04/2018

1 COMMENTAIRE

cglaume

cglaume le 09/04/2018 à 10:29:58

:D

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